La Renaissance et le Baroque : entre symbolisme et réalisme

À partir de la Renaissance, l’iconographie animalière évolue vers un réalisme accru, tout en conservant une forte dimension symbolique.
Les artistes comme Léonard de Vinci ou Albrecht Dürer étudient minutieusement l’anatomie animale, produisant des œuvres d’une précision remarquable.
Ainsi, Dürer, dans ses gravures célèbres telles que “Le Rhinocéros” (1515), combine observation scientifique et symbolisme exotique.

Durant le Baroque, les animaux deviennent également des éléments décoratifs privilégiés, notamment dans les arts décoratifs (orfèvrerie, tapisserie, mobilier).
Les cabinets de curiosités rassemblent des objets précieux ornés d’animaux exotiques ou fantastiques, symboles de richesse et de pouvoir.

Symbolisme animal au XVIIIe et XIXe siècle : romantisme et exotisme

Au XVIIIe siècle, l’intérêt croissant pour la nature et les voyages influence fortement l’iconographie animale.
Les porcelaines de Meissen ou de Sèvres adoptent des motifs animaliers raffinés, très recherchés aujourd’hui par les collectionneurs et amateurs d’art.
Par exemple, une paire de lions en porcelaine de Meissen du XVIIIe siècle a été adjugée 12 000 euros chez Christie’s en juin 2021 (Christie’s, vente du 12 juin 2021, lot 134).

Le XIXe siècle romantique voit l’émergence d’une fascination pour les animaux sauvages, symboles de liberté et de puissance brute.
Les œuvres d’artistes tels qu’Antoine-Louis Barye ou Rosa Bonheur atteignent des cotes élevées lors des ventes aux enchères.
Ainsi, la sculpture “Lion au serpent” de Barye a été vendue 35 000 euros chez Sotheby’s en mai 2020 (Sotheby’s, vente du 19 mai 2020, lot 47).

Art Nouveau et Art Déco : l’animal comme motif décoratif

Au tournant du XXe siècle, les mouvements Art Nouveau et Art Déco intègrent largement les animaux dans leurs motifs décoratifs.
Les artistes tels que René Lalique ou François Pompon créent des œuvres épurées, stylisées, où la figure animale devient un élément central de décoration et de symbolisme moderne.
La célèbre sculpture “Ours Blanc” de François Pompon, réalisée en 1922, est emblématique de cette tendance.
Une réplique en bronze de cette œuvre a été adjugée à 80 000 euros chez Artcurial en mars 2019 (Artcurial, vente du 28 mars 2019, lot 89).

Estimer et vendre une œuvre à iconographie animale : conseils d’expert

La valeur d’une œuvre représentant un animal dépend de multiples critères : époque, artiste, matériau, état de conservation et rareté.
Pour obtenir une estimation précise, il est essentiel de faire appel à un expert en art et objets anciens.
Chez Fabien Robaldo, nous analysons minutieusement chaque pièce afin de déterminer son authenticité et sa cote actuelle sur le marché des enchères.

Par exemple, une tapisserie flamande du XVIIe siècle représentant une scène de chasse peut atteindre des prix élevés selon son état et sa provenance.
Ainsi, en décembre 2022 chez Tajan, une tapisserie flamande représentant des chiens de chasse a été adjugée 22 000 euros (Tajan, vente du 10 décembre 2022, lot 156).

Conclusion : Faites expertiser vos œuvres avec Fabien Robaldo

L’iconographie des animaux dans l’art européen est riche et complexe, mêlant symbolisme, histoire et esthétique.
Si vous possédez une œuvre représentant des animaux, n’hésitez pas à solliciter une estimation gratuite auprès du bureau d’expertise Fabien Robaldo.
Nous vous accompagnons dans l’évaluation précise et professionnelle de vos objets d’art afin d’optimiser leur vente aux enchères.

FAQ : L’iconographie animale dans l’art européen