L’Ecole anglaise vers 1800

Portrait de Fabien Robaldo, expertise partout en France

L’École anglaise vers 1800 : estimation, valeur, enchères

 

À la charnière des XVIIIe et XIXe siècles, l’École anglaise de peinture connaît un essor remarquable, tant par la diversité de ses artistes que par l’évolution de ses sujets et techniques. Cette période, souvent méconnue du grand public, est aujourd’hui très recherchée sur le marché de l’art, notamment en vente publique. Mais comment reconnaître une œuvre de l’École anglaise vers 1800 ? Quelle est sa valeur actuelle ? Et comment procéder à une expertise ou une estimation fiable ?

 

Contexte historique et artistique de l’École anglaise vers 1800

 

À la fin du XVIIIe siècle, l’Angleterre consolide son identité artistique face à la domination continentale, notamment française et italienne. L’École anglaise ne constitue pas une école au sens académique, mais désigne un ensemble d’artistes britanniques partageant un certain goût pour le réalisme, le portrait, le paysage et les scènes de genre. Parmi les figures majeures de cette période, on retrouve Joshua Reynolds, Thomas Gainsborough, George Romney ou encore Henry Raeburn.

Leur travail est influencé par le Grand Tour, les maîtres anciens, mais aussi un certain attachement à la nature et à la représentation fidèle du sujet.

 

Les genres dominants

 

Le portrait est sans conteste le genre le plus représentatif de l’École anglaise vers 1800. Commandés par l’aristocratie ou la bourgeoisie montante, ces portraits se distinguent par leur élégance, leur finesse psychologique et leur composition souvent inspirée de l’Antiquité ou de la Renaissance. Le paysage gagne également en importance, sous l’impulsion d’artistes comme Thomas Gainsborough ou John Constable (ce dernier étant un peu postérieur mais héritier de cette tradition). Les scènes de genre, plus anecdotiques, reflètent la vie quotidienne avec une certaine douceur narrative.

 

Matériaux, techniques et formats

 

Les œuvres de l’École anglaise vers 1800 sont principalement réalisées à l’huile sur toile, bien que l’aquarelle commence à se développer, notamment avec la Royal Watercolour Society fondée en 1804. On rencontre également des dessins préparatoires ou des esquisses à la sanguine ou à la pierre noire. Les formats varient selon les commandes : les portraits de société sont souvent de grande taille, tandis que les paysages et les scènes de genre sont plus modestes.

 

Marché de l’art : cote et valeur des œuvres de l’École anglaise

 

Résultats de ventes aux enchères

Les œuvres de cette période connaissent une demande régulière, bien que la cote varie fortement selon l’artiste, l’état de conservation et la provenance.

  • Un portrait de femme attribué à George Romney a été adjugé 38 000 € chez Sotheby’s Londres, le 6 juillet 2022, lot 41.
  • Un paysage de Gainsborough  “Wooded Landscape with Cattle” a atteint 1 250 000 £ chez Christie’s Londres, le 8 décembre 2020, lot 12.
  • Un portrait d’homme par Henry Raeburn a été vendu 95 000 € chez Bonhams Édimbourg, le 14 mars 2019, lot 27.

 

Ces exemples montrent que certaines œuvres peuvent atteindre des montants significatifs, à condition qu’elles soient bien attribuées et conservées.

 

Évolution du marché

Le marché de l’École anglaise vers 1800 est relativement stable, avec une clientèle fidèle, notamment britannique et américaine. Les œuvres de second plan ou d’ateliers se vendent entre 1 500 et 10 000 €, tandis que les pièces majeures peuvent dépasser les 100 000 €. Les maisons de vente comme Christie’s, Sotheby’s, Bonhams ou Dreweatts organisent régulièrement des ventes spécialisées ou intégrées dans des sessions de tableaux anciens.

 

Comment faire estimer une œuvre de l’École anglaise ?

 

Une estimation fiable repose sur plusieurs critères :

  • Authenticité de l’œuvre (signature, provenance, style)
  • État de conservation (toile, vernis, restaurations)
  • Dimensions et sujet
  • Présence dans la littérature ou les catalogues raisonnés
  • Résultats de ventes comparables

 

Chez Fabien Robaldo, nous vous proposons une expertise gratuite et confidentielle de vos tableaux anciens, notamment de l’École anglaise vers 1800. Notre connaissance du marché et des artistes de cette période nous permet de vous fournir une estimation réaliste, documentée et actualisée.

 

Artistes majeurs de l’École anglaise vers 1800

  • Sir Joshua Reynolds (1723-1792) : Premier président de la Royal Academy, il incarne le portrait académique britannique.
  • Thomas Gainsborough (1727-1788) : Peintre de portraits et de paysages, apprécié pour son style fluide et poétique.
  • George Romney (1734-1802) : Spécialiste du portrait féminin, souvent influencé par l’antique.
  • Henry Raeburn (1756-1823) : Portraitiste écossais reconnu pour ses compositions sobres et expressives.

 

Chacun de ces artistes possède une cote distincte sur le marché, et leurs œuvres sont régulièrement présentées en vente publique.

 

Conclusion

L’École anglaise vers 1800 constitue un pan essentiel de l’histoire de la peinture européenne. Ses œuvres, souvent élégantes et techniquement abouties, séduisent encore les collectionneurs d’aujourd’hui. Si vous possédez un tableau de cette période, une estimation professionnelle est indispensable pour connaître sa valeur réelle. Le bureau Fabien Robaldo vous accompagne dans cette démarche, avec rigueur, discrétion et expertise.

Contactez-nous pour une estimation gratuite de votre œuvre de l’École anglaise vers 1800.

 

FAQ

 

Qu’est-ce que l’École anglaise en peinture ?

L’École anglaise désigne un ensemble d’artistes britanniques actifs principalement entre 1750 et 1830, caractérisés par le goût du portrait, du paysage et d’un certain réalisme.

Quels sont les artistes majeurs de l’École anglaise vers 1800 ?

Joshua Reynolds, Thomas Gainsborough, George Romney et Henry Raeburn figurent parmi les plus connus.

Comment reconnaître un tableau de l’École anglaise ?

Par le style du portrait, les vêtements d’époque, la technique picturale, et parfois la signature ou la provenance.

Quelle est la cote actuelle des œuvres de l’École anglaise ?

Elle varie de 1 500 € à plus de 1 000 000 € selon l’artiste, le sujet, l’état et la provenance.

Où faire expertiser une œuvre de l’École anglaise ?

Chez un expert indépendant comme Fabien Robaldo, ou par un commissaire-priseur spécialisé en tableaux anciens. 

Nos domaines d'expertises :

Domaine d'expertise : Bijoux
Bijoux anciens et modernes
Domaine d'expertise : vins
Vins et spiritueux
Domaine d'expertise : montres
Montres de collections
Domaine d'expertise : estimation livres
Livres et manuscrits
illustration icone domaines d'expertise tableau bordeaux
Tableaux anciens, modernes, contemporains
Domaine d'expertise : Timbre poste
Timbres-Poste et cartes postales
Domaine d'expertise : Laques & Peintures
Laques et peintures vietnamiennes
Domaine d'expertise : Monnaie
Pièces de monnaies
Domaine d'expertise : Art Asie
Art d'Asie et d'Orient
Domaine d'expertise : Art Contemporain
Art Contemporain
Domaine d'expertise : Verreries
Verreries Gallé, Daum, Lalique
Domaine d'expertise : Instruments
Violons, violoncelles et archets
Domaine d'expertise : Mobilier
Objets et mobiliers Arts Décoratifs
Domaine d'expertise : Jouets Anciens
Jouets anciens et automates

Notre partenaire commissaire-priseur