Estimation Charles-Henry Contencin (1898-1955) – cote, prix, et analyse du marché
Charles-Henry Contencin occupe une place reconnue dans la peinture de montagne du 20e siècle. Ses vues des Alpes françaises et suisses rencontrent une demande régulière en ventes publiques à Paris, Lyon, Genève, Bruxelles et Monaco. Cette page présente une synthèse claire pour comprendre sa cote, la fourchette de prix observée, les facteurs qui influencent la valeur, ainsi que des repères utiles avant une estimation gratuite avec Fabien Robaldo.
| Domaines artistiques | Prix / Valeur / Cote |
|---|---|
| Peintures à l’huile sur toile ou panneau | De 1 800 € à 21 500 € selon sujet, format, période et histoire de l’œuvre |
| Aquarelles et gouaches | De 400 € à 2 500 € selon format, contraste et localisation représentée |
| Dessins | De 200 € à 800 € pour des études autographes liées aux paysages alpins |
| Estampes et lithographies | De 100 € à 300 € pour des épreuves d’époque signées au crayon |
Biographie
Charles-Henry Contencin naît en 1898 à Paris et décède en 1955 à Eaubonne. Il se forme au début du 20e siècle, puis s’oriente vers la peinture de paysage alpin. Il est sociétaire des Artistes Français et participe aux principaux salons parisiens de l’entre-deux-guerres. À partir de la fin des années 1920, il intensifie ses séjours en altitude et rejoint la Société des Peintres de Montagne. Son parcours s’articule autour de cycles de travail en Savoie, Haute-Savoie, Dauphiné, Valais et Oberland bernois. Il expose régulièrement à Paris et dans plusieurs galeries régionales proches des massifs alpins. Son œuvre couvre trois décennies, des années 1920 aux années 1950, avec une production dominée par l’huile.
Style de l’artiste
Sujets et cadrages
Contencin privilégie les paysages alpins avec des sommets identifiables. Les cadrages isolent les lignes de crête, les glaciers et des hameaux. Les premières neiges, les lumières rasantes et les contre-jours hivernaux reviennent fréquemment. Le registre reste descriptif et lisible.
Couleur et lumière
La palette contraste des blancs, gris froids et bleus avec des bruns et ocre des chalets. Les transitions sont nettes, au service d’une lecture claire des reliefs. Les effets de soleil levant ou couchant structurent les masses et guident le regard.
Trait et matière
Le dessin des arêtes et la précision des volumes donnent une topographie compréhensible. La touche est mesurée. La matière est plus soutenue pour la neige et les nuages, plus lisse pour l’étendue des lacs. L’ensemble reste cohérent et sans surcharge.
Techniques, matériaux, périodes
Huile sur toile d’origine et huile sur panneau
L’huile sur toile d’origine domine, souvent aux formats de 33 x 46 cm, 38 x 55 cm, 46 x 61 cm, 50 x 65 cm et 60 x 81 cm. L’huile sur panneau est courante pour des formats moyens. Les signatures sont en bas à droite ou à gauche, parfois avec un titrage manuscrit au revers.
Aquarelle et gouache
Les aquarelles et gouaches concernent des vues de lacs, cols et hameaux. Les formats sont modestes. Elles restituent les lumières du matin et du soir avec économie de moyens. Leur valeur dépend de la lisibilité du site et de la fraîcheur de conservation.
Chronologie stylistique
Années 1920 et début 1930. Consolidation du vocabulaire de montagne et des repères géographiques. Années 1930 fin et 1940. Période d’équilibre avec de nombreuses vues identifiables, appréciées aujourd’hui pour la clarté des silhouettes. Années 1950. Continuité des sujets et formats, avec une lumière plus épurée.
Analyse du marché typologies, cote, valeur, facteurs déterminants
Typologies recherchées
Les sujets les plus demandés sont les vues du Cervin, de la Meije, du massif du Mont-Blanc, de Zermatt et des lacs d’altitude. Les chalets enneigés et les villages en contrebas d’un sommet identifiable dynamisent la demande. Les formats de 46 x 61 cm et 60 x 81 cm concentrent une part importante des adjudications élevées.
Structure de prix et valeur selon supports
Les huiles bien localisées forment le haut de la fourchette, avec des pointes au-delà de 20 000 € pour des sujets iconiques. Les aquarelles et gouaches se situent dans une tranche accessible et régulière. Les dessins et croquis restent plus abordables. Les estampes en couleurs signées se positionnent dans un prix d’entrée.
Facteurs déterminants de valeur
Sujet identifié. Cervin, Meije, Jungfrau, Mont-Blanc et lacs alpins augmentent la valeur. Format. Les formats supérieurs à 46 x 61 cm tirent la cote. Période. Les œuvres des années 1930 à 1950 sont recherchées. Etat général visuel. Lisibilité du motif, fraîcheur des contrastes, bonne stabilité des couleurs. Provenance et mentions au revers. Titres manuscrits, localisations et inscriptions d’époque structurent la confiance.
Localisation du marché GEO
Les adjudications se concentrent à Paris et Drouot, mais aussi à Lyon, Chambéry et Nice. En Suisse, Genève et des maisons helvétiques confirment la visibilité de l’artiste. En Belgique et à Monaco, les ventes accueillent ponctuellement des paysages alpins attractifs pour une clientèle régionale et internationale.
Analyse technique de la thématique matériaux, périodes, écoles, caractéristiques
Matériaux et exécution
L’artiste emploie une préparation simple sur toile ou panneau. La construction privilégie un dessin précis des crêtes et une stratification de couches légères pour la neige et les ciels. Les rehauts apportent du contraste sur les toits et les zones glacées. Les aquarelles restent sobres, avec réserves de blanc pour la neige.
Périodes et écoles
La thématique s’inscrit dans l’essor de la peinture de montagne entre-deux-guerres et après 1945. Paris et les Salons structurent la diffusion, tandis que la Société des Peintres de Montagne rassemble les praticiens du motif alpin. L’école de la montagne privilégie un rendu topographique clair, une lumière lisible et des localisations précises.
Caractéristiques d’identification
Signatures “C. H. Contencin” ou “C.H. Contencin” en bas du tableau. Mentions manuscrites au revers avec le nom du sommet ou du hameau. Motifs récurrents. Chalets sous la neige, silhouettes de pics, lacs d’altitude, ciels clairs. Cohérence des formats standards, fréquents chez l’artiste.
Marché des enchères résultats sélectionnés
Les résultats ci-dessous illustrent la diversité des sujets, formats et niveaux de prix. Ils confirment la profondeur de la demande pour des vues iconiques bien localisées. Les prix sont indiqués en euros.
- MILLON, Paris, 20 mars 2019, lot 78. “Paysage de montagne”, huile sur toile, adjugé 10 000 €.
- MILLON, Paris, 10 décembre 2021, lot 59. “Chalets devant le mont Cervin”, huile sur toile, adjugé 21 500 €.
- Blanchet & Associés, Drouot Paris, 17 novembre 2022, lot 182. “Le Cervin en Hiver”, huile sur isorel, adjugé 11 000 €.
Conclusion demander une estimation
Le marché de Charles-Henry Contencin est actif et lisible. Les huiles sur des sujets emblématiques obtiennent les meilleurs niveaux. Les formats moyens, bien localisés et correctement présentés, assurent une valeur robuste. Les aquarelles et dessins constituent une porte d’entrée accessible. Pour positionner votre œuvre, il est utile de vérifier le support, les dimensions, la signature et les mentions au revers. Pour un avis rapide, contactez Fabien Robaldo pour une estimation gratuite et confidentielle. Une analyse précise du sujet, de la période et des comparables récents permettra d’ajuster la valeur dans sa juste fourchette.
FAQ
Quelle est la fourchette de prix la plus fréquente pour une huile de Charles-Henry Contencin en format 46 x 61 cm à sujet alpin identifiable ?
Pour un 46 x 61 cm bien localisé, la valeur observée se situe souvent entre 4 000 € et 12 000 €, avec des pointes au-delà pour des sujets iconiques ou des formats plus importants.
Les vues du Cervin, de la Meije ou du Mont-Blanc influencent-elles la cote ?
Oui. Un sommet identifié et recherché élève la valeur. Le Cervin et la Meije font partie des sujets les plus porteurs dans l’œuvre de l’artiste.
Les œuvres sur panneau sont-elles moins recherchées que les toiles ?
Pas nécessairement. Un panneau de bon format avec un sujet iconique peut atteindre une valeur comparable à une toile, si la lecture et la localisation sont fortes.
Quelle place occupent les aquarelles et gouaches dans le marché de Contencin ?
Elles constituent un segment régulier et accessible. La fourchette de valeur la plus fréquente se situe autour de 400 € à 2 500 € selon le format et la qualité du motif.
Comment la période de réalisation impacte-t-elle la valeur ?
Les œuvres réalisées entre les années 1930 et 1950 sont très recherchées. Les sujets et formats de référence tirent la valeur vers le haut.
Les inscriptions au revers sont-elles importantes ?
Oui. Un titrage manuscrit ou une localisation précise renforce l’attribution et la confiance, ce qui soutient la valeur.
Où se concentre la demande géographiquement ?
Principalement à Paris et Drouot. Une dynamique existe aussi à Lyon, Chambéry, Nice. Genève, Bruxelles et Monaco accueillent ponctuellement des adjudications significatives.
Quelles dimensions rencontrent la meilleure demande ?
Les formats standards de 46 x 61 cm et 60 x 81 cm sont très suivis, notamment pour des vues du Cervin, de la Meije et du Mont-Blanc.
Un tableau sans localisation explicite conserve-t-il un potentiel ?
Oui, si la composition est claire et le contraste lisible. Une identification a posteriori du site peut aussi consolider la valeur.
Que signifie la mention “C.H. Contencin” dans la signature ?
Il s’agit de la graphie usuelle de l’artiste. Les signatures se trouvent le plus souvent en bas à droite ou à gauche.
Pourquoi existe-t-il des écarts de prix entre des sujets proches ?
La différence tient au format, à la luminosité, à la précision du site, à la période et à la présence d’éléments architecturaux ou de lacs qui renforcent l’attrait visuel.
Comment obtenir une estimation rapide et documentée ?
Transmettez photos, dimensions et informations au revers pour une estimation gratuite par Fabien Robaldo. Un comparatif d’adjudications récentes affinera la valeur.