Les peintres vietnamiens célèbres du 20e siècle
Introduction
Le 20e siècle vietnamien a vu émerger une génération d’artistes formés entre Hanoï, Saïgon et Paris, dont les œuvres structurent aujourd’hui un marché international dynamique. Les peintres issus ou proches de l’École des Beaux-Arts de l’Indochine fondée en 1925 occupent une place centrale dans les ventes aux enchères à Paris, Hong Kong, New York et en Asie. Leurs peintures sur soie, laques modernes et huiles sur toile affichent des résultats solides, avec des sommets millionnaires pour certains artistes. Cet article présente un panorama clair et factuel de cette thématique, les typologies rencontrées, les périodes-clés, les facteurs simples qui influencent la valeur, ainsi que des résultats de ventes récents et vérifiés. Pour connaître la valeur d’une œuvre, une estimation gratuite par un spécialiste reste le point de départ recommandé.
Les informations qui suivent sont orientées marché. Elles visent à contextualiser des artistes comme Lê Phổ, Mai Trung Thứ, Vũ Cao Đàm, Nguyễn Phan Chánh, Nguyễn Gia Trí, Bùi Xuân Phái, mais aussi des peintres de la même sphère historique. L’objectif est d’aider à comprendre comment se structure la demande, comment se calcule la valeur d’un tableau et comment préparer une estimation gratuite auprès de Fabien Robaldo.
Définition / description générale de la thématique
La notion de “peintres vietnamiens célèbres du 20e siècle” recouvre principalement les artistes actifs entre les années 1920 et la fin du siècle, dont une part importante fut formée à l’École des Beaux-Arts de l’Indochine à Hanoï. Cette école, structurée sur un modèle académique européen, a favorisé l’essor de pratiques modernes adaptées aux matériaux et sujets locaux. Les artistes majeurs cités sur le marché sont notamment Lê Phổ, Mai Trung Thứ, Vũ Cao Đàm, Nguyễn Phan Chánh, Nguyễn Gia Trí, Bùi Xuân Phái, ainsi que d’autres contemporains ou proches générations. Leurs œuvres circulent aujourd’hui dans les ventes publiques et auprès de collectionneurs internationaux.
Le corpus couvre trois grandes familles de techniques et supports visibles dans les catalogues et bases de résultats d’enchères en France et à l’international, dont les archives et publications de références, ainsi que des acteurs comme MILLON en France. Ces familles sont la peinture sur soie, la laque moderne vietnamienne et l’huile ou gouache sur toile et panneaux. Les sujets abordés sont variés et identifiables dans les œuvres de référence de chaque artiste, ce qui a un effet direct sur la valeur.
L’École des Beaux-Arts de l’Indochine et l’essor de la modernité
Fondée en 1925 à Hanoï, l’École des Beaux-Arts de l’Indochine a introduit un cadre académique à la fois européen et local, favorisant l’apprentissage du dessin, de la composition et de techniques adaptées aux matériaux vietnamiens. Cet environnement a rendu possibles des carrières internationales et la création d’œuvres devenues emblématiques sur le marché. Les parcours de Lê Phổ, Mai Trung Thứ et Vũ Cao Đàm, actifs ensuite à Paris, en sont des exemples connus et recherchés.
Générations, trajectoires et diffusion
Une partie des artistes s’est établie en France dès l’entre-deux-guerres, facilitant l’exposition et la diffusion des œuvres par les galeries, musées et ventes publiques, tout en maintenant des liens avec le Vietnam. Cette double inscription géographique se traduit aujourd’hui par une liquidité observable des œuvres en Europe comme en Asie, ce qui contribue à la valeur. Les bases de résultats d’enchères et les archives publiques documentent ces trajectoires et fournissent des points de comparaison utiles pour l’estimation gratuite.
Typologies, matériaux, périodes, styles
Le marché identifie des typologies et supports récurrents. Les maisons de ventes et catalogues distinguent les œuvres sur soie, les laques modernes et les huiles ou gouaches. Chaque catégorie se rattache à des artistes, des périodes et des sujets spécifiques. Leur reconnaissance sur le marché influence la valeur.
Peinture sur soie
La peinture sur soie est centrale chez Lê Phổ et Mai Trung Thứ, mais aussi présente chez Vũ Cao Đàm et Nguyễn Phan Chánh selon les périodes. La soie confère une matérialité recherchée par les collectionneurs et se retrouve souvent dans les records de ventes pour ces artistes. Les œuvres sur soie majeures, bien documentées, occupent le haut de la fourchette de valeur pour plusieurs auteurs de cette génération.
Laque moderne vietnamienne
La laque moderne, portée à un niveau muséal par Nguyễn Gia Trí, demeure une spécialité vietnamienne identifiée par le marché. Les paravents et panneaux figurant des scènes de village, paysages et compositions de figures constituent une catégorie à part entière. Les prix élevés observés confirment l’intérêt constant pour ces œuvres, notamment lorsqu’elles sont attribuées à des périodes actives de l’artiste, ce qui impacte la valeur.
Huile, gouache, encres sur papier ou panneaux
De nombreux artistes ont produit des huiles sur toile, des gouaches et encres sur papier ou panneaux. Chez Bùi Xuân Phái, les vues urbaines de Hanoï restent très identifiables pour les collectionneurs. Ces techniques et supports, lorsqu’ils sont autographes, bien datés et correctement attribués, affichent une bonne liquidité et une valeur liée au sujet et au format.
Périodes et caractéristiques repérables
Les périodes de maturité sont généralement mieux valorisées. Les œuvres anciennes d’avant 1945 et les séries abouties des années 1950 à 1970, lorsque l’artiste a stabilisé son langage, sont souvent mieux cotées. La cohérence de la composition et la présence d’éléments caractéristiques du corpus sont autant d’atouts qui influencent la valeur observée en ventes publiques.
Facteurs simples influençant la valeur
Plusieurs critères non techniques expliquent les écarts de prix. Ils se retrouvent dans les notices de ventes et dans les expertises en amont des adjudications. Une analyse factuelle de ces éléments est utile avant toute estimation gratuite.
Artiste, période et rareté
Le nom de l’artiste et la période d’exécution sont déterminants. Pour Lê Phổ, Mai Trung Thứ et Nguyễn Gia Trí, certaines années sont très recherchées. La rareté d’un sujet ou d’un format accroît la valeur. Les œuvres emblématiques, conformes au corpus, atteignent des niveaux élevés lorsqu’elles ressortent sur le marché après une longue période en collection.
Sujet et composition
Les sujets identifiables et récurrents dans l’œuvre d’un artiste soutiennent la demande. Chez Bùi Xuân Phái, les rues de Hanoï sont une signature. Chez Nguyễn Gia Trí, les paravents figurant des scènes villageoises ou de figures stylisées influencent la valeur. Les portraits, scènes musicales ou florales de Lê Phổ et Mai Trung Thứ se situent souvent dans le haut de la fourchette.
Dimensions et support
Les formats importants et les supports nobles renforcent la valeur. Une soie de grand format chez Mai Trung Thứ ou une laque structurée en plusieurs panneaux chez Nguyễn Gia Trí enregistrent fréquemment de meilleures adjudications que des œuvres plus petites, toutes choses égales par ailleurs.
Provenance, expositions, publications
Une provenance claire, des expositions documentées et la présence dans la littérature spécialisée consolident la valeur. Les certificats émis par les ayants droit ou les spécialistes reconnus lorsqu’ils existent apportent un complément documentaire. Les archives publiques des ventes et les catalogues de référence constituent une base de comparaison utile pour une estimation gratuite.
Marché actif et comparables récents
L’existence de comparables récents, notamment en France et en Asie, facilite la lecture de la valeur. Les résultats publiés par les acteurs du marché, les bases de données et les archives des maisons contribuent à établir une fourchette réaliste lors de l’estimation gratuite.
Marché de l’art : demande, cote, valeur
Le marché pour la peinture vietnamienne du 20e siècle est soutenu par une demande internationale, avec des centres actifs à Paris, Hong Kong et New York. Les vacations dédiées aux peintres asiatiques ou aux artistes modernes vietnamiens rassemblent des collectionneurs européens, américains et asiatiques. Les adjudications millionnaires sur soie et laque confirment la profondeur de ce segment. La valeur est donc corrélée à la notoriété de l’artiste, à la qualité du sujet et à la disponibilité d’œuvres majeures.
Les archives et bases de résultats en France, y compris celles de MILLON, d’Aguttes, ainsi que les données publiques d’acteurs internationaux, permettent d’identifier des tendances. Lê Phổ et Mai Trung Thứ dominent régulièrement les sommets pour les œuvres sur soie. Nguyễn Gia Trí établit des références élevées pour la laque moderne. Nguyễn Phan Chánh enregistre des prix significatifs pour des œuvres majeures de la période 1930. Bùi Xuân Phái conserve une liquidité solide pour les vues urbaines, avec des niveaux de valeur cohérents selon l’année et le format.
En synthèse, le segment bénéficie d’une visibilité accrue en France et à l’international. Les collectionneurs recherchent des œuvres bien documentées, aux sujets emblématiques et aux supports caractéristiques. Une estimation gratuite par Fabien Robaldo permet d’objectiver la valeur en s’appuyant sur des comparables récents et des sources publiques.
Résultats de ventes vérifiés
Aguttes, Neuilly-sur-Seine, 9 septembre 2025, lot 3, Mai Trung Thứ, “Le Concert” sur soie, adjugé 1 793 280 €.
Sotheby’s, Paris, 7 novembre 2023, lot 4, Lê Phổ, “Mandarin ducks and lotus” sur soie, adjugé environ 1 200 000 €.
Sotheby’s, Paris, 14 juin 2024, lot 89, Nguyễn Phan Chánh, “Les Chanteuses de Campagne”, adjugé 1 020 000 €.
Drouot Estimations, Paris, 2 décembre 2022, lot 59, Nguyễn Gia Trí, “Villageoises parmi des bananiers” (paravent, laque), adjugé 1 004 400 €.
Conclusion
Le marché des peintres vietnamiens du 20e siècle repose sur des artistes identifiés, des supports caractéristiques et des sujets récurrents. Les adjudications récentes confirment une demande internationale active et des niveaux de valeur élevés pour les œuvres majeures sur soie et en laque, notamment chez Lê Phổ, Mai Trung Thứ, Nguyễn Gia Trí et Nguyễn Phan Chánh. Pour situer précisément la valeur d’un tableau, d’un dessin sur soie ou d’une laque, la voie la plus efficace consiste à obtenir une estimation gratuite fondée sur des comparables récents, la provenance et la documentation disponible. Contactez Fabien Robaldo pour une estimation gratuite et confidentielle de votre œuvre, où que vous soyez.
FAQ
Quels sont les artistes vietnamiens du 20e siècle les plus recherchés en ventes publiques ?
Sur le marché international, Lê Phổ, Mai Trung Thứ, Vũ Cao Đàm, Nguyễn Phan Chánh, Nguyễn Gia Trí et Bùi Xuân Phái figurent parmi les plus recherchés. Leur notoriété et la qualité des œuvres influencent directement la valeur.
Pourquoi la peinture sur soie est-elle si présente pour Lê Phổ et Mai Trung Thứ ?
La soie est un support privilégié de leur corpus. Les compositions abouties sur soie, bien documentées, atteignent souvent des adjudications élevées, ce qui impacte positivement la valeur.
La laque vietnamienne moderne est-elle recherchée ?
Oui. Les laques de Nguyễn Gia Trí, sous forme de paravents ou panneaux, constituent une spécialité recherchée. Les prix observés confirment une forte demande, avec une valeur pouvant atteindre des niveaux élevés.
Quels sujets soutiennent le mieux la valeur d’une œuvre vietnamienne du 20e siècle ?
Les sujets emblématiques d’un artiste renforcent la demande. Par exemple, les vues de Hanoï chez Bùi Xuân Phái, certaines scènes musicales ou florales chez Lê Phổ et Mai Trung Thứ, et les scènes villageoises en laque chez Nguyễn Gia Trí soutiennent la valeur.
Quel rôle joue la provenance dans l’estimation ?
Une provenance claire, d’anciennes acquisitions auprès de galeries reconnues, des expositions et des publications renforcent la confiance des acheteurs et la valeur estimative.
Les dimensions et le format sont-ils déterminants pour la valeur ?
Oui. À sujet comparable, un format plus important ou un ensemble monumental peut entraîner une valeur supérieure. Le support et la période d’exécution jouent également un rôle.
Peut-on estimer une œuvre à partir de photos ?
Une première orientation est possible à partir de photos et d’informations factuelles. Pour affiner la valeur, un examen plus complet des documents et du dossier de l’œuvre est utile. Une estimation gratuite peut débuter en ligne.
Pourquoi certains résultats dépassent-ils largement les estimations ?
La rareté, la qualité du sujet, la compétition entre enchérisseurs et la comparabilité avec des records peuvent porter l’adjudication au-delà des estimations, entraînant une valeur finale plus élevée.
Les œuvres des années 1930 à 1940 sont-elles mieux cotées ?
Ces décennies correspondent à des périodes de formation et de maturité pour plusieurs artistes majeurs. Elles sont souvent associées à des œuvres phares, ce qui peut se traduire par une valeur supérieure en ventes publiques.
Comment situer la valeur d’une œuvre sur soie par rapport à une huile ?
La valeur dépend du nom, du sujet, de la période et du format. Chez certains artistes, la soie atteint des niveaux supérieurs. Dans d’autres cas, une huile emblématique peut dominer. L’analyse se fait au cas par cas sur la base de comparables.
Quel est l’intérêt de consulter un spécialiste en amont d’une mise en vente ?
Un spécialiste consolide la lecture de la valeur avec des comparables fiables, des données de marché actualisées et une compréhension du corpus de l’artiste. Une estimation gratuite permet d’orienter votre décision.
Comment obtenir une estimation gratuite avec Fabien Robaldo ?
Transmettez les informations factuelles disponibles et des visuels nets. Fabien Robaldo réalise une estimation gratuite fondée sur les résultats de ventes et la documentation pertinente, afin de situer au mieux la valeur actuelle de votre œuvre.
