Estimation Emilio Burci (1811-1877)
Artiste italien actif à Florence au milieu du XIXe siècle, Emilio Burci est recherché pour ses vues urbaines et ses représentations topographiques de la ville et de ses monuments. Son marché reste mesuré mais régulier, avec des pics sur les huiles abouties et les ensembles cohérents. Vous trouverez ci-dessous des repères factuels pour comprendre la valeur de ses œuvres et situer une demande d’estimation gratuite auprès de Fabien Robaldo
| Domaines artistiques | Prix / Valeur / Cote |
|---|---|
| Peinture à l’huile | De 3 000 € à 15 000 € selon sujet, époque et format. Paires de vues et grands formats peuvent dépasser 15 000 €. |
| Dessins, aquarelles | De 400 € à 2 500 € selon qualité, datation, inscription topographique et état. |
| Estampes, vues gravées et lithographiées | De 100 € à 800 € selon rareté, état et provenance éditoriale. |
Biographie factuelle
Emilio Burci naît à Florence en 1811 et y décède en 1877. Il se forme et travaille dans un contexte marqué par l’essor des vues urbaines, des séries topographiques et des publications touristiques diffusées par des éditeurs locaux. Il collabore avec des graveurs et imprimeurs florentins et produit des dessins préparatoires pour des planches éditées. Son activité est documentée dès la fin des années 1830 et dans les années 1840. Plusieurs feuilles et planches d’après ses dessins circulent au XIXe siècle dans des recueils de vues florentines. Son nom reste associé à des représentations rigoureuses des places, ponts et loggias de Florence.
Style de l’artiste (objectif, non-poétique)
Le langage visuel de Burci est descriptif et structuré. Les compositions privilégient des axes lisibles et des plans architecturaux identifiables. Les détails servent l’exactitude topographique. Sur toile, la facture reste claire, avec une palette contrôlée et des effets de lumière mesurés. Dans les œuvres sur papier, le tracé privilégie la lisibilité des volumes, l’inscription des monuments et la clarté des légendes. L’objectif reste l’identification d’un lieu et la restitution ordonnée de l’espace urbain plutôt que la recherche d’effets atmosphériques.
Techniques, matériaux, périodes
Huiles sur toile
Les huiles représentent des vues identifiables de Florence. Formats moyens à grands. Signatures et dates apparaissent sur certaines œuvres, notamment dans les années 1840. Les couples de toiles traitant deux points de vue complémentaires de la ville existent et constituent des ensembles recherchés.
Œuvres sur papier
Dessins à l’encre, lavis et aquarelles documentent des éléments urbains précis comme la Loggia del Bigallo, la Piazza Santa Croce ou des perspectives sur l’Arno. Les inscriptions manuscrites, la mention du lieu et la datation renforcent l’intérêt des feuilles. Les formats sont moyens. L’état de conservation influence fortement la valeur observable en salle.
Estampes et vues éditées
Burci fournit des dessins pour des éditeurs florentins. On rencontre des aquatintes et lithographies réalisées d’après ses modèles. Le tirage, l’état de la planche, l’éditeur et la fraîcheur de l’encrage guident la cote de ces estampes sur le marché.
Analyse du marché: typologies, cote, valeur, facteurs déterminants
Typologies demandées
Les huiles abouties de vues centrales de Florence concentrent l’essentiel de la demande. Les paires cohérentes et les toiles datées autour des années 1840 attirent un public d’amateurs de topographie urbaine. Les feuilles monographiques bien localisées, légendées et datées disposent d’un public régulier. Les estampes demeurent accessibles et alimentent un marché d’entrée de collection.
Niveau de cote et fourchettes usuelles
La cote internationale de Burci est modérée mais stable. Les huiles isolées de format moyen s’inscrivent généralement dans une fourchette de 3 000 à 10 000 €, avec des hausses pour des sujets emblématiques et des ensembles. Les œuvres sur papier évoluent majoritairement sous 2 000 €. Les estampes circulent le plus souvent sous 1 000 €. Les records connus concernent des paires d’huiles datées et signées, représentatives du cœur de sa production florentine.
Facteurs déterminants de valeur
Le sujet exact et sa notoriété dans la topographie de Florence. La date et la signature. La présence d’un pendant ou d’une paire homogène. La qualité d’exécution et l’état de surface. La provenance et une mention éditoriale pour les estampes. Les dimensions et l’homogénéité de présentation pour les ensembles.
Analyse technique de la thématique: matériaux, périodes, écoles, caractéristiques
La production de Burci s’inscrit dans la tradition toscane de la vue urbaine du XIXe siècle. Sur toile, l’huile domine, avec des supports de trame moyenne et une préparation claire. Les formats récurrents autour de 50 x 70 cm apparaissent sur plusieurs paires de vues. La décennie 1838-1848 est bien représentée, avec des datations précises. Sur papier, on rencontre encre, lavis, aquarelle et rehauts, au service d’une iconographie descriptive des monuments et places. Les estampes éditées à Florence d’après ses dessins témoignent d’un circuit éditorial local actif. L’ensemble relève d’une école toscane attentive à la fidélité des repères urbains et à la lisibilité topographique.
Marché des enchères
- Christie’s, South Kensington, 2014, lot 103, paire d’huiles “Piazza della Signoria, Florence” et “On the Arno, Florence”, vendue env. 14 200 € frais inclus.
Conclusion
Le marché d’Emilio Burci reste spécialisé et rationnel. Les vues florentines datées et les ensembles cohérents constituent le segment le plus recherché. Les œuvres sur papier offrent des points d’entrée accessibles, tandis que les paires d’huiles structurées atteignent les montants les plus élevés. Pour connaître la valeur actuelle d’une œuvre précise, sollicitez une estimation gratuite auprès de Fabien Robaldo. Une réponse documentée, rapide et confidentielle vous sera fournie, avec positionnement par rapport aux références d’enchères pertinentes.
FAQ
Qui est Emilio Burci et sur quelle période a-t-il travaillé ?
Peintre florentin né en 1811 et mort en 1877, actif surtout dans les années 1830-1850 sur des vues urbaines de Florence.
Quels sujets signés Burci sont les plus recherchés ?
Les places et monuments majeurs de Florence, notamment des vues identifiables comme Piazza della Signoria, la Loggia del Bigallo et des perspectives sur l’Arno.
Quelles techniques rencontre-t-on le plus souvent ?
Huiles sur toile de format moyen, dessins et aquarelles légendés et datés, ainsi que des estampes éditées d’après ses dessins.
Les paires d’huiles ont-elles une prime de marché ?
Oui, les ensembles cohérents et datés bénéficient d’une prime car ils renforcent l’intérêt documentaire et la lisibilité de l’œuvre.
Quel est l’ordre de prix pour une huile de Burci ?
Généralement entre 3 000 € et 10 000 €, avec des montants supérieurs possibles pour des sujets emblématiques et des paires abouties.
Et pour un dessin ou une aquarelle ?
Le plus souvent entre 400 € et 2 500 €, selon la qualité, la datation, l’état et l’intérêt topographique.
Les estampes d’après Burci sont-elles recherchées ?
Oui, à un niveau d’accès. Les prix courants se situent sous 1 000 €, avec des variations selon l’éditeur, le tirage et l’état.
Quels critères influencent le plus la valeur d’une œuvre ?
Le sujet exact, la date, la signature, l’existence d’un pendant, la qualité d’exécution, l’état et la provenance.
Une œuvre non signée peut-elle être estimée ?
Oui, si l’attribution est étayée par des éléments stylistiques et documentaires. L’impact sur le prix est alors mesuré en conséquence.
Faut-il privilégier une œuvre datée ?
Une date lisible améliore la lisibilité historique et soutient la valeur, surtout pour les vues célèbres.
La restauration impacte-t-elle la valeur ?
Oui, en fonction de sa visibilité et de sa qualité. Une restauration discrète et documentée a un effet moindre qu’une intervention lourde.
Comment obtenir une estimation gratuite avec Fabien Robaldo ?
Transmettez des images nettes, dimensions, technique, détails de signature et informations de provenance. Fabien Robaldo vous adressera une estimation gratuite et documentée.