Estimation James Guitet (1925-2010)

Expertise Fabien Robaldo, portrait photo de l'expert en Noir et blanc

Estimation James Guitet (1925-2010) – cote, prix, expertise

 

Artiste majeur de l’abstraction française d’après-guerre, James Guitet occupe une place bien identifiée sur le marché. Ses peintures, œuvres sur papier et estampes passent régulièrement en vente. Pour obtenir une lecture fiable de la valeur, il faut croiser la technique, la période, le format et la provenance. Cette page vous donne des repères objectifs et des résultats récents pour préparer une estimation gratuite avec Fabien Robaldo.

 

Les repères chiffrés ci-dessous proviennent de résultats aux enchères documentés. Ils permettent d’apprécier une fourchette de valeur par grandes catégories d’œuvres. Chaque cas reste individuel. Une expertise dédiée est recommandée pour affiner la valeur d’un tableau, d’un dessin ou d’une estampe de James Guitet.

 

Domaines artistiquesPrix / Valeur / Cote
Peintures sur toile et sur panneauEntre 780 € et 10 240 € selon format, période et provenance
Œuvres sur papier, lavis, collagesEntre 400 € et 1 020 € selon technique et date
Estampes et multiplesEntre 50 € et 145 € selon édition et état

 

Biographie factuelle

 

Né à Nantes en 1925 et décédé en 2010, James Guitet se forme à l’École des Beaux-Arts de Nantes au milieu des années 1940, puis à l’Académie Jaudon à Paris. Il s’oriente vers l’abstraction dès la fin des années 1940 et participe au Salon des Réalités nouvelles à partir de 1953.

Sa première exposition personnelle a lieu en 1954 à la galerie Arnaud à Paris. Il expose ensuite en France et en Europe, ainsi qu’au Canada. Des musées conservent ses œuvres, dont le Musée d’Art moderne de Paris et le Musée d’arts de Nantes.

Il reçoit le Prix David Bright pour les arts graphiques à la Biennale de Venise en 1962, puis un prix de gravure à la Biennale de Ljubljana en 1965. Il enseigne le dessin à Angers, Versailles et à la Sorbonne.

 

Style de l’artiste

 

Le vocabulaire de James Guitet s’inscrit dans l’abstraction non figurative. Son travail évolue d’une géométrie structurée vers une recherche constante de matières. L’artiste met au point des procédés de surface spécifiques et privilégie des compositions rigoureuses, centrées sur l’équilibre des plans et des textures.

Dans ses estampes comme dans ses toiles, il expérimente des associations d’outils et de liants pour générer des reliefs et des contrastes de surface. L’ensemble demeure rationnel et mesuré, avec des titres codés qui indiquent souvent format et date.

 

Techniques, matériaux, périodes

 

Années 1950. Peintures sur toile et panneaux, souvent de format standardisé. Montée en puissance des recherches de matière et de la structuration des surfaces. Œuvres sur papier parallèles, parfois préparatoires.

Années 1960. Mise au point de procédés d’impression et d’estampe, dont des techniques à base de reliefs imprimés. Développement d’une écriture abstraite stable et lisible au marché. Collaboration ponctuelle avec des institutions de production d’art décoratif à la fin de la décennie.

Années 1970. Séries de formats codés et travaux sériels sur papier. Lavis et collages, parfois marouflés, qui prolongent la même logique de construction et d’architecture de la surface.

Années 1980 et suivantes. Continuité des séries sur toile et sur papier. Les notations dans les titres combinent fréquemment un code de format normalisé et une datation, ce qui facilite le repérage des œuvres sur le marché.

 

Analyse du marché: typologies, cote, valeur, facteurs déterminants

 

Peintures. Les toiles et panneaux des années 1950 à 1970 concentrent la demande. La valeur dépend d’abord du format. Les formats 30 à 120 en F, P ou M, clairement identifiés dans les titres, structurent la lecture du marché. Les grands formats des années 1957-1967 enregistrent des prix supérieurs, surtout lorsqu’un historique d’exposition est documenté.

Œuvres sur papier. Lavis, collages et huiles sur papier présentent des fourchettes de valeur plus accessibles. Les pièces datées des années 1950 et 1970 dominent la liquidité. La relation avec des expositions muséales ou des ensembles cohérents améliore la cote.

Estampes et multiples. Marché régulier, volumes modestes. Les prix reflètent l’édition, l’état, la signature et la justification. Les tirages d’atelier ou épreuves d’artiste peuvent susciter un intérêt spécifique, mais restent dans des niveaux de valeur limités.

Facteurs clés. Période et format. Provenance, présence au catalogue et cohérence d’ensemble. Qualité de surface, lisibilité des codes de titre et datation. Une documentation complète soutient la valeur, en particulier pour les œuvres majeures des années 1950-1960.

 

Analyse technique de la thématique

 

Matériaux. Toiles et panneaux préparés, huiles et techniques mixtes. Sur papier, lavis, collages et huiles sur papier. En estampe, procédés variés, dont des techniques de relief et d’encrage spécifiques.

Périodes. Les années 1950 marquent l’orientation vers l’abstraction et une structuration serrée. Les années 1960 confirment la dimension expérimentale des surfaces. Les années 1970 déclinent les séries sur formats standardisés, y compris en petit format.

Écoles et réseaux. Inscription dans l’abstraction française d’après-guerre et participation à des manifestations dédiées à l’art non figuratif. Dialogues avec des artistes contemporains de l’abstraction géométrique et lyrique.

Caractéristiques. Titres codés combinant format normalisé et date. Construction par plans et contreplans. Recherche de textures qui conditionnent la lecture de la pièce et, par conséquent, sa valeur au marché.

 

Marché des enchères: résultats récents et repères de prix

 

Sélection de résultats avec maison de ventes, date, lot et prix d’adjudication TTC lorsque précisé.

  • Artcurial, 31 mars 2021, lot 273, “40F.1.60 – 1960”, 9 750 €.
  • Ader, juin 2022, lot 40, “Composition, vers 1957-58”, 10 240 €.
  • Digard Auction, 21 octobre 2018, lot 18, “10P.2.68 – 1968”, 780 €.
  • Artcurial, 22 mars 2010, lot 20, “COMPOSITION, 1957”, 1 020 €.

 

Ces résultats confirment une hiérarchie claire entre grands formats des années 1950-1960, formats moyens et œuvres sur papier. Pour une pièce précise, une expertise dédiée reste indispensable pour qualifier l’état, la provenance et l’inscription dans une série, facteurs décisifs pour la valeur.

 

Conclusion

 

Le marché de James Guitet est actif et lisible. Les peintures des années 1950-1970, bien documentées, soutiennent les niveaux de prix les plus élevés. Les œuvres sur papier et les estampes offrent des points d’entrée plus accessibles. Pour connaître la valeur de votre œuvre et situer son potentiel au regard des ventes récentes, sollicitez une estimation gratuite auprès de Fabien Robaldo. Une étude rapide des éléments factuels permet d’aboutir à une fourchette argumentée et adaptée à votre projet.

 

FAQ

 

Comment obtenir une estimation gratuite d’une œuvre de James Guitet ?

Contactez Fabien Robaldo avec des photos, dimensions, technique, date et provenance. Une première estimation gratuite est fournie sur dossier.

Quels critères influencent le prix d’une peinture de James Guitet ?

Période, format codé F/P/M, qualité de surface, provenance, expositions et publications. Ces éléments conditionnent la valeur.

Les œuvres sur papier de James Guitet sont-elles recherchées ?

Oui. Lavis, collages et huiles sur papier se vendent régulièrement avec des niveaux de valeur intermédiaires.

Qu’indiquent les titres comme “40F.1.60” ?

Ils combinent généralement un format normalisé et une date ou un numéro de série, utiles pour situer l’œuvre et sa valeur.

Quelles périodes enregistrent les meilleurs prix ?

Les années 1950-1960 pour les grands formats structurés. Les résultats de référence confirment cette hiérarchie.

Les estampes de James Guitet ont-elles un marché ?

Oui. Le marché est régulier, avec des adjudications concentrées sur des fourchettes de prix accessibles selon l’édition et l’état.

Un certificat ou une provenance change-t-il la valeur ?

Oui. Un historique clair et une documentation solide renforcent la confiance et soutiennent la valeur.

Faut-il restaurer avant une vente aux enchères ?

Chaque cas est particulier. L’expertise préalable déterminera l’opportunité d’une intervention et son impact potentiel sur la valeur.

Les musées conservent-ils des œuvres de James Guitet ?

Oui. Des collections publiques en France conservent des œuvres, ce qui contribue à la reconnaissance de l’artiste.

Comment interpréter les différences de prix entre deux toiles proches ?

Format, date précise, état de surface, exposition, publication et compétition d’enchérisseurs expliquent les écarts de valeur.

Les petits formats des années 1970 sont-ils demandés ?

Ils trouvent preneur régulièrement, avec une fourchette de valeur inférieure aux grands formats des années 1950-1960.

Pourquoi faire appel à Fabien Robaldo ?

Pour une lecture factuelle et rapide des données de marché, et une estimation gratuite fondée sur des comparables vérifiés.

 

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