Estimation André Giroux : estimation des peintures d’André Giroux en ventes publiques

Introduction

Peintre et photographe actif au 19e siècle, André Giroux occupe une place singulière entre paysage historique et étude “sur le motif”. Ses peintures reviennent régulièrement aux enchères, surtout en France, avec une demande portée par les huiles sur toile et les huiles sur papier marouflé sur toile. Ce guide présente les repères utiles pour comprendre la valeur des œuvres picturales d’André Giroux, les typologies rencontrées, les facteurs simples d’évaluation et des résultats de ventes vérifiés. Pour connaître rapidement la valeur d’un tableau, vous pouvez solliciter une estimation gratuite auprès de Fabien Robaldo.

Définition et périmètre

Le présent article traite exclusivement des peintures d’André Giroux. Il s’agit principalement d’huiles sur toile et d’huiles sur papier marouflé sur toile. Dans la pratique du 19e siècle, de nombreux paysages ont été réalisés à l’huile sur papier puis reportés sur toile. Ce support est admis dans le marché comme une peinture, et non comme un dessin, dès lors que la technique est bien l’huile.

Les sujets privilégiés par André Giroux couvrent les paysages d’Italie lors de son séjour romain après le Prix de Rome, puis des vues de France. On rencontre des gorges, torrents, sous-bois, rochers, bords de mer, vallées alpines, villes et sites identifiables tels que Civita Castellana, la campagne romaine, la Bretagne ou des vallées françaises. Les formats sont souvent modestes à moyens, cohérents avec une pratique d’étude et de composition préparatoire.

Les peintures peuvent être signées, parfois localisées et datées. On rencontre également des mentions, étiquettes anciennes ou cachets d’ateliers et de ventes anciennes, qui jouent un rôle documentaire utile pour retracer la circulation des œuvres depuis le 19e siècle.

Typologies, matériaux, périodes et styles

Typologies observées

Deux grandes familles dominent le corpus en ventes publiques. Premièrement, les huiles sur toile, correspondant à des compositions achevées, de format plus abouti, parfois liées à des commandes ou à des expositions. Deuxièmement, les huiles sur papier marouflé sur toile, souvent des études très maîtrisées réalisées en extérieur, puis consolidées pour pérenniser le support. Ces deux catégories constituent l’essentiel des peintures rencontrées sur le marché.

Matériaux et formats habituels

Les peintures d’André Giroux utilisent l’huile comme médium. Les formats sont fréquemment compris entre environ 20 x 30 cm et 40 x 60 cm pour les études, avec des toiles plus importantes pour certaines compositions. Le marouflage du papier sur toile est courant pour stabiliser l’œuvre et faciliter l’encadrement.

Périodes et évolutions

La période italienne alimente de nombreuses vues localisées, notamment autour de Rome, de Civita Castellana et de sites caractéristiques. Les décennies suivantes montrent un intérêt pour les paysages français, y compris les vallées alpines, les bords de mer et les sous-bois. Les peintures postérieures privilégient une approche structurée du paysage, tout en conservant la clarté d’observation propre aux études antérieures.

Caractéristiques visuelles récurrentes

Dans ses peintures, André Giroux organise l’espace autour d’axes de vallées, de cours d’eau ou d’échancrures rocheuses. Les masses sont nettes, la construction lisible, et les effets de lumière servent la structure du site. Les scènes italiennes présentent souvent des précisions topographiques et des inscriptions qui aident à l’identification.

Facteurs simples influençant la valeur

1. Support et technique

Les huiles sur toile bien identifiées sont recherchées. Les huiles sur papier marouflé sur toile sont également appréciées lorsqu’elles sont localisées et en bon équilibre de composition. Ce choix de support est typique des études de plein air du 19e siècle et reste admis par le marché pour les peintures.

2. Sujet et localisation

Les vues clairement localisées, notamment italiennes comme Civita Castellana ou des vallées françaises connues, soutiennent la valeur. Les sujets animés par une figure d’artiste au chevalet, un torrent, un sous-bois structuré ou une topographie identifiable sont particulièrement discutés en vente.

3. Période et documentation

Les œuvres rattachées à la période romaine ou aux années qui suivent, lorsqu’elles sont documentées par des inscriptions, cachets ou références bibliographiques, attirent l’attention. La mention d’une publication, d’un catalogue raisonné ou d’une exposition renforce la traçabilité.

4. Provenance et mentions anciennes

Les étiquettes anciennes, les cachets d’atelier ou d’une vente du début du 20e siècle sont des atouts. Une provenance claire, notamment si elle renvoie à des ventes historiques, améliore la lisibilité et la valeur.

5. Dimensions et lisibilité de la composition

Les formats cohérents avec l’œuvre d’étude structurée d’André Giroux trouvent aisément leur public. Des compositions complètes, bien architecturées, positionnées dans l’arc italien des années 1825-1830 ou dans des séries françaises lisibles, contribuent positivement à la valeur.

Marché de l’art, demande, cote et valeur

Le marché des peintures d’André Giroux est principalement français, avec des passages réguliers à Drouot et dans les maisons parisiennes et régionales. La demande reste active pour les huiles bien documentées, qu’il s’agisse d’études sur papier marouflé sur toile ou de toiles abouties. L’amplitude des prix se concentre dans une fourchette de quelques centaines à quelques milliers d’euros selon le sujet, le support, la qualité de composition, la localisation et la provenance.

Les résultats publiés montrent que des huiles sur papier marouflé sur toile localisées peuvent dépasser le seuil des 5 000 euros lorsque la composition est forte et l’attribution sûre. Des huiles sur toile abouties se situent souvent dans le segment intermédiaire du marché des paysages du 19e siècle. La reconnaissance muséale, avec des œuvres conservées dans de grandes institutions, alimente la confiance des enchérisseurs pour les pièces représentatives.

En France, le marché s’appuie sur un réseau de maisons généralistes et spécialisées. Les catalogues sont précis sur les supports, localisations et références. Les œuvres correctement décrites se positionnent efficacement, y compris lors des semaines de ventes parisiennes. Des opérateurs reconnus, parmi lesquels MILLON, renforcent la visibilité d’ensemble de la spécialité dans l’hexagone.

Résultats de ventes vérifiés

Les exemples ci-dessous concernent des peintures et incluent maison, date, lot et prix en euros. Ils illustrent des niveaux de marché récents et représentatifs.

• “Waterfall in Civita Castellana”, huile sur papier marouflé sur toile. Ader, Paris, 21 mars 2017, lot 72. Adjugé 5 120 €.

• “Vue prise dans les Alpes françaises”, huile sur toile. Ader, Paris, 16 décembre 2016, lot 77. Adjugé 3 625 €.

• “Maison en forêt”, huile sur papier marouflé sur toile. Osenat, Fontainebleau, 16 mars 2025, lot 59. Adjugé 1 512 €.

• “Cavalier et son lad dans les dunes”, huile sur toile. Aguttes, Paris, 24 novembre 2014, lot 124. Adjugé 801 €.

Ces adjudications confirment un marché cohérent pour les peintures d’André Giroux, avec une prime pour les sujets localisés, les compositions abouties et les œuvres bien référencées.

Conclusion

Le marché des peintures d’André Giroux se structure autour d’huiles sur toile et d’huiles sur papier marouflé sur toile, le plus souvent de format modéré, avec des sujets italiens ou français clairement identifiables. La localisation, la documentation et la lisibilité de la composition influencent directement la valeur. Pour situer précisément la vôtre, obtenir une fourchette réaliste et un avis argumenté fondé sur des références de ventes comparables, sollicitez une estimation gratuite auprès de Fabien Robaldo. Vous recevrez un avis chiffré, contextualisé par des adjudications pertinentes, dans un délai court.

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