Vous possédez une oeuvre de James Ensor
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Cote - Estimation de l'artiste* | |
Estampe | 100 - 227 620 € |
Dessin -Aquarelle | 200 - 790 850 € |
Peinture | 670 - 6 400 000 € |
* Les prix indiqués correspondent aux derniers résultats des ventes aux enchères en France. Les écarts obtenus dépendent du sujet, du format, de la période, de l’historique et de la technique de l’oeuvre.
L' histoire et l'Art de James Ensor
James Sidney Ensor est un des plus importants représentants de l’avant-garde belge du début du XXème siècle. Originaire de la ville d’Ostende, Ensor entre à l’Académie Royale des Beaux-Arts de Bruxelles en 1877, où il suit les cours du peintre Joseph Stallaert (1825-1903). Pendant sa période d’apprentissage, il fait la rencontre de Fernand Khnopff (1858-1921), Théodore Hannon (1851-1916) et Guillaume Van Strydonck (1861-1937) avec qui il fonde le groupe “Les XX” rassemblant peintres et sculpteurs avant-gardistes du pays.
Lors de ses premières expositions, Ensor ne rencontre qu’un faible succès contrairement à ses attentes. Il faut attendre la fin des années 1880 pour que sa manière de peindre jusqu’ici réaliste d’Ensor s’oriente vers une esthétique nouvelle.
Cependant, les thèmes de ses tableaux aux figures fantastiques de squelettes, fantômes et de personnages aux masques grotesques sont rejetés au sein du groupe des “Vingtistes”. C’est grâce aux critiques positives de son cercle proche que l’art d’Ensor connaît une certaine cote. Son rapide succès le mène à participer à la fondation de l’Université libre de Bruxelles ainsi qu’à sa nomination de Chevalier de l’Ordre de Léopold en 1903.
L’art de James Ensor est fortement influencé par les épreuves traversées durant sa vie. En début de carrière, il peint des paysages, des natures mortes et des portraits. Il se passionne vivement pour les jeux et effets de lumière comme en témoigne “La mangeuse d’huîtres” (1882). Ensor passe de cette période dite “sombre” à sa “période lumineuse” où il peint des mascarades cauchemardesques. Les masques portés par les figurants de ses tableaux, comme dans “Les masques scandalisés” (1895) sont certainement inspirés de ceux vendus dans la boutique de souvenirs tenue par sa famille. La “période cristalline” est la dernière qu’il traverse durant laquelle il emploie une polychromie de couleurs éclatantes pour ses peintures.
À Savoir :
À ce jour, les œuvres de cet artiste sont recherchées au sein du marché des ventes aux enchères ainsi que par les collectionneurs.
Pour la lithographie, la gravure ou l’estampe, il est essentiel de prendre en compte plusieurs critères afin de connaître sa valeur :
- Le sujet de l’oeuvre
- La justification ou la numérotation
- La présence de la signature de l’artiste
- Les dimensions
- L’état de conservation de l’oeuvre ainsi que l’absence ou non de restauration
- L’année de réalisation de l’oeuvre, soit du vivant de l’artiste soit à titre postum
- La technique utilisée : eau-forte, lithographie, gravure, estampes …
- La provenance
Pour un tableau, dessin ou une aquarelle il est essentiel de prendre en compte plusieurs critères afin de connaître sa valeur :
- Le sujet de l’oeuvre
- Les dimensions
- La technique utilisée : huile sur toile / soie, crayon à papier, feutre, gouache, aquarelle …
- L’année de réalisation de l’oeuvre, soit du vivant de l’artiste soit à titre postum
- La provenance
- L’état de conservation de l’oeuvre ainsi que l’absence ou non de restauration
