Estimation Léonard Agathon (1841-1923)

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Cote - Estimation de l'artiste*

Sculpture

500 - 496 000 €

Luminaire

500 - 77 000 €

* Les prix indiqués correspondent aux derniers résultats des ventes aux enchères en France. Les écarts obtenus dépendent du sujet, du format, de la période, de l’historique et de la technique de l’oeuvre.

L' histoire de Léonard Agathon

Né à Lille en 1841 de deux parents belges, Léonard Agathon Van Weydeveldt est un grand sculpteur qui appartient au mouvement de l’Art Nouveau. Il étudie dans sa ville natale avant de s’installer à Paris où il continue son parcours à l’École des Beaux-Arts en tant qu’élève d’Eugène Delaplanche (1836-1891). Il expose ses œuvres au public pour la première fois au Salon de 1868 et rejoint en suivant la Société des Artistes Français en 1887 puis la Société Nationale des Beaux-Arts en tant que membre du jury dix ans plus tard. 

À partir de 1894, Agathon s’associe à la Manufacture de Sèvres avec qui il réalise sa pièce la plus connue « Jeu de l’écharpe », qui lui remporte la médaille d’or à l’Exposition Universelle de Paris en 1900. L’année suivante, suite à son succès fulgurant, l’artiste présente à nouveau ses statuettes cette fois en chryséléphantine et en bronze réalisées avec la fonderie Susse. Agathon est sacré la même année Chevalier de la Légion d’Honneur. Il meurt en 1923 à Paris.

L' Art de Léonard Agathon

La carrière de Léonard connaît un triomphe grâce à ses nombreuses expositions et prix remportés notamment lors des Expositions Universelles de 1889 et 1900 à Paris. C’est la réalisation de son œuvre « Jeu de l’écharpe » qui marque un tournant dans sa carrière

D’abord réalisée en biscuit de porcelaine par la Manufacture de Sèvres, cette pièce est un hommage rendu aux danses de Loïe Fuller (1862-1928), pionnière américaine dans le domaine de la danse moderne, et aux figures antiques des Tanagras. Les statuettes représentent des figures féminines délicates aux robes légères, souples et drapées, se laissant entraîner par le mouvement traduisant parfaitement l’esprit de l’Art Nouveau. Au sein de cet ensemble, onze d’entre elles sont des danseuses, deux des musiciennes et les deux dernières des porteuses de flambeaux.

Ces petites statues sinueuses connaissent un tel succès qu’elles sont produites à maintes reprises afin de répondre au nombre flambant de demandes. Ce « Jeu de l’écharpe » est d’ailleurs offert en guise de cadeau diplomatique au Tsar Nicolas II et à la Tsarine Alexandra Fedorovna lors de l’Exposition Universelle de 1900, à Paris.

À Savoir :

À ce jour, les œuvres de cet artiste sont recherchées au sein du marché des ventes aux enchères ainsi que par les collectionneurs.

Pour une sculpture il est essentiel de prendre en compte plusieurs critères afin de connaître sa valeur : 

  • Le modèle
  • Le nom du fondeur, comme les plus célèbres Susse, Valsuani, Fiot, Rudier ou Hebrard 
  • Les dimensions
  • La numérotation 
  • L’année de réalisation de l’oeuvre, soit du vivant de l’artiste soit à titre postum
  • La technique utilisée : bronze, marbre, céramique, plâtre, terre cuite …
  • La patine : couleur et qualité 
  • La provenance
  • L’état de conservation de l’oeuvre ainsi que l’absence ou non de restauration

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