Estimation Alain Jacquet : estimation des œuvres du mouvement Mec-Art

Portrait de Fabien Robaldo, expertise partout en France

Estimation Alain Jacquet – Estimation des œuvres du mouvement Mec-Art

Figure majeure du Mec-Art, Alain Jacquet a développé dès le début des années 1960 un langage centré sur l’usage de procédés mécaniques de report d’images. Pour les propriétaires d’œuvres de cette période, la question centrale porte sur la valeur marchande et sa détermination. Cet article présente des repères factuels pour comprendre les typologies d’œuvres, les techniques usuelles, les facteurs simples qui influencent la valeur, et l’état de la demande sur le marché. Il se termine par des résultats de ventes vérifiés.

Définition et description générale de la thématique

Le Mec-Art, abréviation de “Mechanical Art”, apparaît en Europe au milieu des années 1960 sous l’impulsion du critique Pierre Restany. Le principe est l’utilisation de procédés de reproduction photomécanique pour créer des œuvres originales à partir d’images préexistantes. Les artistes recourent notamment à la sérigraphie, aux reports photographiques et aux supports préparés pour ces transferts.

Alain Jacquet s’inscrit au premier plan de ce courant. Ses séries emblématiques, dont les “Camouflages” et le diptyque “Le Déjeuner sur l’herbe” d’après Manet, reposent sur des images recomposées par trames et agrandissements, avec un rendu volontairement industrialisé. Le résultat, reproductible par séries limitées ou variations, demeure néanmoins individualisé par le geste de fabrication, la mise en trame et la couleur.

Dans une perspective d’estimation, l’appartenance au Mec-Art signale un corpus où la technique de report, la nature du support et le statut édition-variation-unique jouent un rôle direct sur la valeur.

 

Typologies, matériaux, périodes, styles

Typologies rencontrées dans l’œuvre d’Alain Jacquet

Peintures sur toile issues de reports sérigraphiques. Ce sont des pièces centrales pour la série du “Déjeuner sur l’herbe” et plusieurs “Camouflages”. Elles existent en diptyques et formats monumentaux. La valeur se structure autour des sujets iconiques, des dimensions et des références au catalogue raisonné.

Sérigraphies sur papier monté sur toile. Fréquentes pour les versions du “Déjeuner sur l’herbe”, elles combinent papier sérigraphié et marouflage sur châssis. Elles occupent une place importante en ventes publiques, avec une valeur médiane généralement inférieure aux peintures sur toile de la même iconographie.

Sérigraphies et multiples sur papier. Œuvres de format plus modéré, parfois en feuilles isolées ou en ensembles de détails. La valeur dépend alors de l’édition, du tirage, des signatures et des mentions manuscrites.

Assemblages et pièces sur supports synthétiques. Certaines œuvres exploitent le plexiglas ou le vinyle avec superpositions de couleurs primaires. Elles relèvent du même vocabulaire mécano-photographique et présentent des écarts de valeur selon la rareté.

 

Périodes et ensembles stylistiques clés

1962-1964. Mise en place des “Camouflages” et premières réalisations à partir de chefs-d’œuvre de l’histoire de l’art. Cette période fonde la reconnaissance internationale de l’artiste. Les pièces majeures de ces années structurent la valeur haute.

1964-1967. Déploiement du “Déjeuner sur l’herbe” en versions et détails, avec reports sur toile ou papier monté sur toile. La série demeure la plus demandée pour les estimations, avec une hiérarchie nette entre diptyques complets, fragments et détails isolés.

Fin des années 1960 – années 1970. Développements autour des trames, portraits et sujets historiques reformatés, avec variations de supports. Les œuvres solides en provenance directe des séries majeures conservent une valeur soutenue.

Années ultérieures. Œuvres plus tardives, parfois de grand format, qui réinvestissent le vocabulaire de départ. Leur valeur dépend des sujets, de l’exposition et des références documentaires.

 

Facteurs simples influençant la valeur

Sujet et série. Les sujets iconiques comme “Le Déjeuner sur l’herbe”, “Gabrielle d’Estrées” ou certains “Camouflages” établis tirent la valeur vers le haut. Les thèmes identifiés au corpus Mec-Art sont recherchés.

Technique et support. Peinture sur toile avec report sérigraphique, sérigraphie sur papier marouflé sur toile, sérigraphie sur papier. À iconographie comparable, une toile obtient souvent une valeur supérieure à une feuille, toutes choses égales par ailleurs.

Dimensions. Les formats monumentaux ou diptyques complets portent généralement une valeur plus élevée que des formats réduits ou des détails isolés.

Provenance et documentation. Une provenance cohérente, des certificats du Comité Alain Jacquet, des mentions d’exposition et des numéros de référence sont des leviers de valeur car ils facilitent l’attribution dans une production où les procédés mécaniques et les variations sont nombreux.

Rareté des variations. Certaines matrices ont donné lieu à un nombre restreint de versions ou d’états. La rareté documentée peut accroître la valeur.

Demande internationale. La notoriété d’Alain Jacquet dépasse le cadre français, avec une audience en Europe et aux États-Unis. La confrontation à une audience internationale soutient la valeur des sujets de référence.

 

Marché de l’art – Demande, cote, valeur

La demande porte d’abord sur les pièces Mec-Art emblématiques. Les diptyques du “Déjeuner sur l’herbe” et les “Camouflages” des premières années présentent une liquidité régulière en ventes publiques. La hiérarchie de valeur distingue nettement les toiles, les marouflages sur toile et les feuilles.

Les adjudications en euros documentent un spectre large. Des gouaches ou petites feuilles peuvent se situer dans des fourchettes accessibles, alors que les toiles de référence atteignent des montants à six chiffres en euros quand la qualité, la provenance et la documentation sont réunies. Entre ces extrêmes, des sérigraphies montées sur toile de grand format offrent un point d’entrée intermédiaire, avec une valeur dépendant du sujet et du tirage ou du statut de variation.

Le rôle des comités et des ayants droit, les catalogues raisonnés en préparation ou publiés, et la présence d’œuvres dans des institutions soutiennent la lisibilité du corpus. Les maisons de ventes internationales et françaises publient régulièrement des résultats sur Jacquet. Des acteurs comme MILLON figurent parmi les maisons consultées pour analyser les tendances du marché, aux côtés d’opérateurs internationaux.

Au global, la cote d’Alain Jacquet est guidée par quelques thèmes phares clairement identifiés. La comparabilité des ventes historiques sur ces thèmes permet d’asseoir l’estimation. Chaque œuvre restant singulière par son support, ses dimensions et son historique, une approche dossier par dossier est recommandée pour établir la valeur la plus pertinente.

 

Résultats de ventes vérifiés

Sélection de résultats récents et documentés pour Alain Jacquet. Les montants sont indiqués en euros.

  • “Camouflage Lichtenstein/Picasso, Femme dans un fauteuil”, huile sur toile, PIASA, Paris, 28 octobre 2020, lot 17 – 117 000 €.

  • “La Vierge et l’enfant”, 1966, acrylique sur toile, Ketterer Kunst, Munich, 10 juin 2017, lot 852 – 112 500 €.

  • “Le Déjeuner sur l’herbe”, 1964, report sérigraphique, Sotheby’s, Paris, 8 décembre 2011, lot 103 – 23 550 €.

  • “Portrait d’homme bleu, rouge, jaune”, 1964, sérigraphie sur toile, Christie’s, Paris, 8 juin 2017, lot 261 – 22 500 €.

Ces adjudications illustrent la dispersion des niveaux de valeur selon la technique, le format, le sujet et la période. Elles servent de repères comparatifs, à compléter par une lecture précise du support, des références documentaires et du statut exact de l’œuvre proposée.

 

Conclusion – Obtenez une estimation gratuite

Si vous possédez une œuvre d’Alain Jacquet ou du Mec-Art et souhaitez connaître sa valeur sur le marché, vous pouvez demander une estimation gratuite. L’analyse porte sur le sujet, la technique, les dimensions, la documentation et les comparables récents. Pour un avis argumenté et un dossier d’estimation clair, contactez Fabien Robaldo. Vous recevrez une indication de valeur fondée sur des références vérifiées et adaptées à votre œuvre.

 

FAQ

Qu’est-ce que le Mec-Art chez Alain Jacquet ?

Le Mec-Art désigne l’usage de procédés mécaniques de report d’images, notamment par sérigraphie, pour produire des œuvres originales. Chez Jacquet, il s’exprime dans des séries iconiques comme le “Déjeuner sur l’herbe” et les “Camouflages”, avec une trame apparente et un rendu industrialisé.

Quelles sont les techniques les plus courantes chez Alain Jacquet ?

Les plus courantes sont le report sérigraphique sur toile, la sérigraphie sur papier marouflé sur toile et les sérigraphies sur papier. On rencontre aussi des assemblages sur plexiglas et des supports synthétiques.

Quels supports influencent le plus la valeur ?

À sujet comparable, les peintures sur toile portent généralement une valeur plus élevée que les sérigraphies montées sur toile, elles-mêmes supérieures aux feuilles seules. Le format et l’iconographie modulent cet effet.

Le “Déjeuner sur l’herbe” existe-t-il en plusieurs versions ?

Oui. Il existe des diptyques complets et des détails ou fragments. Le statut exact de l’exemplaire, sa technique et sa documentation influencent directement la valeur.

Qu’est-ce qui fait monter la valeur d’un “Camouflage” ?

La période 1962-1964, le sujet emblématique, la provenance claire, un certificat du comité et des références d’exposition contribuent à une valeur élevée.

Le comité Alain Jacquet intervient-il dans les dossiers ?

Oui. Le comité peut délivrer des certificats et références utiles. La présence d’un certificat renforce la lisibilité et la valeur d’un dossier.

Observe-t-on une demande internationale pour Jacquet ?

Oui. Les résultats proviennent de places françaises et étrangères, ce qui soutient la valeur des sujets phares.

Les multiples et sérigraphies ont-ils un marché actif ?

Oui. Les feuilles et les marouflages sur toile circulent régulièrement, avec des niveaux de valeur gradués selon le sujet, le format et les tirages.

Quels documents fournir pour une estimation ?

Photographies recto-verso, dimensions exactes, technique, mentions au dos, certificats ou correspondances éventuels, et toute information de provenance. Ces éléments aident à établir une valeur crédible.

Peut-on comparer une feuille à une toile de même sujet ?

Oui, mais la comparaison doit intégrer le support, la date, le statut de variation et la documentation. La valeur d’une toile reste en général supérieure.

Combien de temps prend une estimation ?

Une première estimation gratuite peut être fournie rapidement sur la base d’un dossier complet. Des délais supplémentaires peuvent s’ajouter si des vérifications documentaires sont nécessaires.

Faut-il passer par une grande maison pour vendre une œuvre de Jacquet ?

Le choix du canal dépend du type d’œuvre et de sa valeur. Les opérateurs français et internationaux publient des résultats réguliers. Un avis préalable d’expert permet d’orienter la stratégie la plus adaptée.

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