La technique de la gouache et de l’aquarelle dans l’œuvre d’Alix Aymé
Alix Aymé (1894-1989) occupe une place singulière dans le paysage artistique du XXe siècle, notamment pour son travail en Extrême-Orient. Son usage maîtrisé de la gouache et de l’aquarelle témoigne d’une sensibilité unique, mêlant influences occidentales et asiatiques. Dans cet article, nous analysons les caractéristiques techniques de ces deux médiums dans son œuvre, leur impact sur sa cote, et les résultats d’enchères récents.
Biographie succincte d’Alix Aymé
Née à Marseille en 1894, Alix Aymé est formée à l’École des Beaux-Arts de Paris. Elle épouse le colonel Georges Aymé, frère de l’écrivain Marcel Aymé, et s’installe en Indochine dans les années 1920. C’est là que son art s’imprègne des traditions locales, notamment du laque vietnamien et des paysages d’Asie du Sud-Est. Elle enseigne à l’École des Beaux-Arts de Hanoï et participe activement à la scène artistique coloniale. Son œuvre traverse plusieurs styles mais reste marquée par une grande délicatesse, particulièrement dans ses gouaches et aquarelles.
Gouache et aquarelle : deux techniques au cœur de sa pratique
1. Une double maîtrise technique
La gouache et l’aquarelle sont deux médiums à base d’eau, mais aux rendus très différents. La gouache, plus opaque, permet des aplats denses et des effets de matière. L’aquarelle, plus transparente, est idéale pour suggérer la lumière et la fluidité. Alix Aymé utilise souvent l’une ou l’autre selon le sujet : la gouache pour les scènes de genre ou les compositions décoratives, l’aquarelle pour les paysages ou les études de végétation.
2. Une esthétique influencée par l’Asie
Ses œuvres sur papier traduisent une influence directe de l’estampe japonaise et de la peinture vietnamienne. La légèreté du trait, la simplification des formes et l’harmonie chromatique en sont les signes distinctifs. Les tons pastel, les lavis subtils et les contours épurés confèrent à ses aquarelles une atmosphère méditative.
3. Support et matériaux
Aymé travaille principalement sur papier, parfois marouflé sur toile. Elle utilise des pigments naturels et des pinceaux asiatiques, ce qui renforce l’authenticité de sa démarche. Le format reste souvent modeste, ce qui facilite leur circulation sur le marché de l’art.
Estimation, cote et valeur des œuvres sur papier d’Alix Aymé
1. Une cote en hausse modérée
Les œuvres d’Alix Aymé restent relativement accessibles, bien que leur valeur augmente régulièrement depuis les années 2000. La reconnaissance de son rôle dans la modernité artistique coloniale a contribué à cette revalorisation. Les gouaches et aquarelles se vendent généralement entre 1 000 € et 8 000 €, selon la qualité, la rareté et la provenance.
2. Résultats d’enchères récents
Voici quelques exemples de ventes publiques documentées :
- Christie’s Hong Kong, 26 novembre 2017, lot 138 : Scène de marché en Indochine, gouache sur papier, adjugée 6 250 €.
- Aguttes, Neuilly-sur-Seine, 23 mars 2022, lot 45 : Paysage du Tonkin, aquarelle, vendue 3 900 €.
- Invaluable, vente en ligne, 14 juin 2023 : Jeune fille au jardin, gouache, estimée 2 500 € – 3 000 €, vendue 2 800 €.
Ces résultats montrent un intérêt croissant pour les œuvres sur papier, en particulier celles réalisées durant son séjour en Indochine.
3. Facteurs influençant la valeur
Plusieurs critères impactent la valeur d’une gouache ou aquarelle d’Alix Aymé :
- L’état de conservation (papier non jauni, couleurs vives)
- La signature et la datation
- Le sujet (scènes vietnamiennes très recherchées)
- La provenance (collection privée, galerie reconnue)
Une expertise professionnelle permet de déterminer précisément la valeur d’une œuvre.
Pourquoi faire expertiser une aquarelle ou une gouache d’Alix Aymé ?
L’expertise d’une œuvre sur papier est essentielle pour plusieurs raisons :
- Authentifier l’œuvre (signature, technique, style)
- Évaluer sa valeur marchande actuelle
- Préparer une vente aux enchères ou une succession
Chez Fabien Robaldo, nous proposons une estimation gratuite et confidentielle des œuvres d’Alix Aymé, qu’il s’agisse de gouaches, d’aquarelles ou de laques. Notre connaissance du marché et des résultats de vente récents nous permet de fournir une évaluation rigoureuse et actualisée.
Conclusion
La gouache et l’aquarelle jouent un rôle central dans l’œuvre d’Alix Aymé, révélant son sens du détail, sa sensibilité à la nature et son dialogue constant avec l’Asie. Si vous possédez une œuvre de cette artiste, il peut être judicieux d’en faire estimer la valeur. Le bureau Fabien Robaldo vous accompagne dans cette démarche avec sérieux, discrétion et expertise. N’hésitez pas à nous contacter pour une estimation gratuite.
FAQ sur Alix Aymé et ses œuvres sur papier
Qui était Alix Aymé ?
Alix Aymé était une artiste française active au XXe siècle, connue pour ses œuvres influencées par l’Asie, notamment la gouache, l’aquarelle et la laque.
Quelle est la différence entre gouache et aquarelle ?
La gouache est opaque et couvrante, tandis que l’aquarelle est transparente et légère. Alix Aymé utilisait les deux selon ses sujets.
Quelle est la valeur d’une aquarelle d’Alix Aymé ?
La valeur varie entre 1 000 € et 8 000 €, selon l’état, le sujet, la provenance et la période.
Comment faire expertiser une œuvre d’Alix Aymé ?
Vous pouvez contacter un expert comme Fabien Robaldo pour une estimation gratuite et confidentielle.
Où a-t-elle vécu et travaillé ?
Principalement en Indochine (Vietnam, Laos), où elle a enseigné à l’École des Beaux-Arts de Hanoï.
