| Domaines artistiques | Prix / Valeur / Cote |
|---|
| Meubles de rangement commodes, buffets, secrétaires, bibliothèques | De 5 000 € à 120 000 € selon modèle, matériaux, provenance, état, rareté |
| Sièges fauteuils, chaises, canapés, ensembles | De 2 500 € à 80 000 € la paire ou l’ensemble complet |
| Tables et bureaux tables basses, guéridons, consoles, bureaux | De 3 000 € à 90 000 € selon dimensions et bronzes |
| Éclairages appliques, lampes, lustres attribués à Arbus | De 1 500 € à 35 000 € pour les modèles aboutis |
| Miroirs et éléments décoratifs cadres, panneaux, paravents | De 2 000 € à 40 000 € selon qualité et provenance |
| Arts graphiques dessins, projets, aquarelles | De 300 € à 3 000 € selon sujet et dimensions |
Introduction
L’œuvre d’André Arbus s’inscrit au cœur du renouveau décoratif entre Art déco tardif et classicisme français. Son vocabulaire privilégie les lignes pures, les proportions rigoureuses et des matériaux nobles. La présence de bronzes ciselés, de sycomore clair, de palissandre, de laque ou de parchemin participe à l’identification des pièces. Comprendre la valeur des œuvres d’Arbus signifie croiser typologie, authenticité, rareté, qualité d’exécution et provenance. Le marché aux enchères fournit des repères utiles pour estimer un meuble de rangement, une console, un bureau, un miroir ou un ensemble de sièges. Cette page présente les critères concrets qui orientent la cote et les fourchettes de prix observées, puis propose des résultats de ventes significatifs. Pour une estimation gratuite et confidentielle, prenez contact avec Fabien Robaldo.
Biographie
André Arbus naît en 1903 à Toulouse dans une famille d’ébénistes. Formé aux arts appliqués et à l’ébénisterie, il reprend l’atelier familial avant de s’imposer à Paris dans les années 1930. Il expose au Salon des Artistes Décorateurs et au Salon d’Automne où ses créations sont remarquées pour leur élégance structurée. En 1937, lors de l’Exposition Internationale des Arts et Techniques, il participe à des aménagements qui consolident sa réputation. Pendant les années 1940 et 1950, il signe des ensembles complets pour des hôtels particuliers, des appartements parisiens, des paquebots et des institutions. Il collabore avec des bronziers et des artisans d’excellence. Son esthétique évolue sans rupture, entre fidélité à la tradition française et recherche d’une modernité apaisée. Il produit des meubles de rangement, des sièges, des bureaux, des consoles, des miroirs et des éléments décoratifs. Il poursuit son activité après-guerre avec des commandes privées et des aménagements d’intérieur. André Arbus décède en 1969. Son œuvre demeure identifiable par la précision des profils, la sobriété des volumes, la qualité des matériaux et l’usage d’ornements mesurés. Les archives et publications monographiques permettent aujourd’hui de documenter des ensembles d’origine et des commandes spécifiques. Cette documentation est déterminante pour l’expertise.
Style de l’artiste objectif, non-poétique
Le style d’André Arbus privilégie la clarté et la structure. Les silhouettes sont nettes, l’ornement se concentre sur des détails maîtrisés. Les piétements fuselés, sabots et collerettes en bronze, galbes contenus et traverses tendues structurent l’ensemble. Les plateaux présentent souvent des angles adoucis. Consoles et bureaux adoptent un dessin rectiligne avec retours ou ceintures soulignés par des baguettes en bronze. Les commodes sont sobres, concentrant l’effet visuel sur le placage, les poignées ou les entrées de serrure. Les miroirs sont encadrés de profils moulurés, parfois animés d’un motif central. Les sièges combinent confort et tenue de ligne avec des accotoirs fermes, dossiers légèrement inclinés et garnitures de qualité. L’équilibre entre volumes pleins et vides demeure constant. La palette des matériaux clairs sycomore, frêne, érable se conjugue à des essences plus sombres palissandre, acajou. Les surfaces peuvent être laquées, gainées de parchemin ou tendues de cuir. Les bronzes, polis ou dorés, apportent une ponctuation discrète. Dans l’ensemble, les pièces renvoient à une modernité classique, lisible et fonctionnelle.
Techniques, matériaux, périodes
Matériaux privilégiés
Le sycomore, souvent verni clair, reste un marqueur fort du mobilier d’André Arbus. Il l’utilise pour des commodes, secrétaires, consoles, bibliothèques et tables. Le palissandre et l’acajou interviennent pour des bureaux, tables et buffets nécessitant une présence plus dense. Le parchemin apporte un rendu mat et régulier sur des plateaux, façades ou portes, parfois en association avec des poignées en bronze. Les laques, généralement unies, confèrent une finition régulière à certains meubles de rangement. Les bronzes ciselés et dorés assurent la cohérence du détail, qu’il s’agisse de poignées, sabots, boutons, entrées de serrures ou encadrements de plateau. La sellerie des sièges adopte le cuir ou le tissu, avec cloutage discret ou passepoils.
Savoir-faire et assemblages
Les structures sont montées selon des assemblages traditionnels tenons, mortaises, queues d’aronde pour les tiroirs, renforcés par des traverses invisibles. Les chants sont nets, les angles adoucis, les filés en bronze ajustés au dixième. L’atelier pratique un ponçage fin et un vernissage qui respecte la fibre du bois. Les patines d’époque se reconnaissent par une oxydation homogène des bronzes et une légère atténuation des vernis. La régularité des placages, la qualité de la coupe et le respect du fil sont des indices utiles pour authentifier l’exécution.
Périodes de production
Les années 1930 marquent la visibilité de l’atelier avec des pièces déjà très structurées, proches de l’Art déco tardif. Les années 1940 voient se généraliser le sycomore, des volumes plus pleins et des commandes d’intérieur complètes. Après 1945, la production évolue vers un classicisme clair, avec des consoles, bureaux et ensembles cohérents pour appartements privés. Les années 1950 confirment ce langage, avec une diffusion auprès d’une clientèle attachée à une modernité mesurée. La dernière période maintient le cap, avec quelques pièces plus rares, parfois sur commande spécifique. Ces jalons aident à dater un meuble et à en apprécier la valeur.
Analyse du marché typologies, cote, valeur, facteurs déterminants
Typologies les plus recherchées
Plusieurs catégories concentrent la demande. Les bureaux de direction et tables de centre, souvent à large ceinture et bronzes apparents, dominent en termes de prix, surtout avec un plateau en parchemin ou une grande laque. Les consoles en sycomore, à piétements fuselés et sabots en bronze, figurent parmi les pièces les plus liquides. Les commodes et buffets à façades épurées, poignées centrées et placages de qualité s’échangent régulièrement. Les miroirs de grande taille, capables de structurer un mur, sont recherchés pour compléter un ensemble. Les sièges à l’unité trouvent preneur, mais les paires et suites conservent un avantage clair en valeur.
Cote et fourchettes de prix
La cote d’André Arbus est stable sur le long terme, avec des pointes pour les pièces documentées et en état d’origine. Les meubles de rangement bien conservés et d’un format équilibré se situent souvent entre 10 000 € et 70 000 €. Les consoles et bureaux s’étalent d’environ 8 000 € à 90 000 € selon dimensions, qualité des bronzes et provenance. Les miroirs présentent un spectre plus large entre 3 000 € et 40 000 € en fonction du format, de la présence de bronzes et de l’état du tain. Les sièges vont de 2 500 € pour un fauteuil nécessitant une réfection aboutie à 80 000 € pour une suite d’origine. Les dessins préparatoires et projets, plus accessibles, constituent une porte d’entrée au corpus avec des adjudications souvent comprises entre 300 € et 3 000 €.
Facteurs déterminants de la valeur
Plusieurs critères orientent fortement la valeur. La provenance documentée commande privée nommément identifiée, ensemble resté dans la même famille, commande d’un décorateur reconnu est un levier majeur. La qualité d’exécution se juge à l’ajustage des bronzes, à la régularité des placages et à la cohérence des finitions. Les matériaux rares ou exigeants parchemin, laque, sycomore de haute qualité entraînent une hausse. Les dimensions influent sur l’usage et donc la liquidité. Les suites et paires conservent une prime, surtout si elles sont d’origine. La documentation archives, photos d’époque, correspondances et publications soutient l’attribution et rassure les acheteurs. La place dans l’évolution du designer compte également, une pièce des années 1940 bien typée pouvant devancer une production tardive moins caractéristique.
Analyse technique de la thématique matériaux, périodes, écoles, caractéristiques
Repères d’attribution
Un meuble d’André Arbus se reconnaît à un dessin clair, des profils nets, des piétements affinés vers le bas, et un emploi mesuré du bronze. Les poignées sont souvent géométriques et placées au centre des tiroirs, avec une ciselure précise. Les traverses sous plateau peuvent être visibles et soulignées par un filet de bronze. Les consoles adoptent fréquemment un plateau rectangulaire à angles adoucis soutenu par deux pieds fuselés reliés par une entretoise. Les bureaux présentent une ceinture lisible, parfois gainée de parchemin, et des pieds terminés par des sabots en bronze. Les miroirs utilisent un encadrement architecturé avec moulures sobres. La cohérence des assemblages, l’épaisseur des placages, la qualité du vernis et l’oxydation homogène des bronzes sont des indices à recouper avec la documentation. Les signatures ou étiquettes d’atelier, lorsqu’elles existent, doivent être confrontées aux modèles connus.
Positionnement dans les écoles et courants
Arbus appartient au courant des décorateurs français qui prolongent l’Art déco vers une esthétique plus classique. Sa position se distingue par une simplification des volumes et une grande rigueur de ligne. Par rapport aux écoles plus décoratives, il réduit l’ornement au profit de la proportion. Par rapport aux tendances radicalement modernistes, il conserve des références au mobilier français des XVIIe et XVIIIe siècles interprétées dans un vocabulaire contemporain. Ce positionnement explique l’attrait durable de ses pièces dans des intérieurs actuels, en France et à l’étranger.
Périmètre matériel du corpus
Le corpus couvre les meubles de rangement commodes, buffets, bibliothèques, secrétaires, les tables et bureaux, les consoles et guéridons, les miroirs et éléments décoratifs, ainsi que des sièges de plusieurs formats. À la marge, certains éclairages et panneaux décoratifs apparaissent sur le marché. La présence d’éléments sur mesure est fréquente. Ces pièces, conçues pour un lieu précis, peuvent nécessiter une expertise plus poussée pour apprécier la re-commercialisation et la valeur dans un contexte contemporain.
Conclusion et contact pour une estimation
Le marché d’André Arbus demeure actif, porté par la qualité d’exécution et l’adéquation du style à des intérieurs contemporains. Les pièces en sycomore, consoles et bureaux, restent recherchées. Les suites de sièges et les meubles de rangement documentés affichent une prime. Chaque œuvre doit être étudiée selon son modèle, ses matériaux, ses dimensions, sa provenance et son état. Pour une estimation gratuite et confidentielle de vos meubles, sièges, miroirs, consoles ou dessins attribués à André Arbus, contactez Fabien Robaldo. Nous intervenons rapidement à Paris, Île-de-France, Toulouse, Occitanie, Lyon et Auvergne-Rhône-Alpes, Marseille et Provence, Bordeaux et Nouvelle-Aquitaine, Lille et Hauts-de-France, Nantes et Pays de la Loire, Nice et Côte d’Azur, Strasbourg et Grand Est, ainsi qu’en Suisse Genève, Lausanne, Neuchâtel, en Belgique Bruxelles, Liège, Anvers, au Luxembourg et à Monaco. En lien avec MILLON, nous mettons en œuvre un processus d’étude transparent, adapté à votre calendrier et à vos objectifs. Envoyez des photos et dimensions pour une première orientation de valeur. Un rendez-vous peut ensuite confirmer l’expertise, en toute simplicité.
FAQ
Comment faire estimer un meuble d’André Arbus gratuitement ?
Transmettez des photos nettes des faces, détails des bronzes et assemblages, dimensions précises, matériaux identifiés et toute information de provenance. Vous recevrez une estimation gratuite et argumentée par Fabien Robaldo.
Quels sont les matériaux qui influencent le plus la valeur ?
Le sycomore de belle qualité, le parchemin, la laque et les bronzes finement ciselés influencent la valeur. Les grandes dimensions et une provenance documentée renforcent la cote.
Comment reconnaître une console d’André Arbus ?
Recherchez un plateau rectangulaire à angles adoucis, pieds fuselés, entretoise discrète et sabots en bronze. Le sycomore et une ligne tendue sont fréquents.
Les paires et suites de sièges sont-elles plus recherchées ?
Oui, une paire d’origine ou une suite cohérente bénéficie d’une prime par rapport à des sièges isolés, à condition que la garniture et les proportions soient conformes aux modèles connus.
Quelles fourchettes de prix pour un bureau d’André Arbus ?
En ventes publiques, un bureau se situe souvent entre 8 000 € et 90 000 € selon matériaux, bronzes, dimensions, provenance et état.
Faut-il restaurer avant une vente aux enchères ?
Chaque cas se décide après expertise. Il convient d’évaluer l’intérêt d’une intervention au regard de la valeur attendue et de la cohérence des finitions existantes.
Un dessin préparatoire d’Arbus a-t-il un marché ?
Oui, les projets et dessins se négocient généralement entre 300 € et 3 000 €, selon sujet, format et qualité d’exécution.
Quelle importance de la provenance pour la cote d’Arbus ?
Une provenance claire commande privée identifiée, ensemble resté dans la même famille ou documentation d’époque peut augmenter sensiblement la valeur et la liquidité.
Les miroirs d’André Arbus sont-ils recherchés ?
Les miroirs de grand format, avec encadrement mouluré et bronzes, sont recherchés. Ils s’échangent à des niveaux variables selon dimensions et état du tain.
Arbus a-t-il travaillé sur des commandes sur mesure ?
Oui, de nombreuses pièces ont été conçues pour des intérieurs spécifiques. Cela demande une expertise pour apprécier l’adaptation et la valeur actuelle.
Où faire expertiser un meuble d’André Arbus ?
Contactez Fabien Robaldo pour une estimation gratuite. Intervention possible en France, Suisse, Belgique, Monaco et Luxembourg, en coordination avec MILLON.
Quels documents préparer pour l’expertise ?
Photos, mesures, matériaux, historique de propriété, factures, correspondances, photos d’archives et toute mention de publication ou d’exposition.