Estimation Étienne Hajdu : prix des sculptures abstraites d’Étienne Hajdu

Portrait de Fabien Robaldo, expertise partout en France

Estimation Étienne Hajdu : prix des sculptures abstraites d’Étienne Hajdu

 

Les sculptures d’Étienne Hajdu intéressent un public de collectionneurs sensibles à l’abstraction d’après-guerre et aux recherches de la Nouvelle École de Paris. Le marché montre une demande régulière pour ses bronzes édités en petits tirages, ses marbres et ses bas-reliefs en métal. Cet article présente une synthèse factuelle pour comprendre la valeur de ces œuvres, les typologies rencontrées et des repères de prix observés aux enchères, avant de conclure par une proposition d’estimation gratuite avec Fabien Robaldo.

 

Définition et description générale de la thématique

 

Étienne Hajdu, né en 1907 et actif principalement en France, développe à partir des années 1950 un langage sculptural abstrait fondé sur des formes épurées, des volumes tensés et des plaques ajourées. Sa production couvre des sculptures autonomes, des bas-reliefs et des œuvres sur papier liées à la sculpture comme les lavis et les estampilles. Les matériaux dominants sont le bronze, le marbre, divers alliages et feuilles de métal martelées, ainsi que la pierre. Certaines séries emblématiques, comme les “Grandes Demoiselles”, existent en bois taillé puis en fonte de bronze. L’artiste travaille aussi avec la Manufacture de Sèvres pour des projets en céramique.

 

Typologies, matériaux, périodes, styles

 

Typologies et formats

 

On rencontre trois grands ensembles. D’abord les sculptures autonomes de petit à grand format, en bronze ou en marbre, souvent sur base intégrée. Ensuite les bas-reliefs en métal martelé, cuivres et aluminiums, parfois monumentaux. Enfin des pièces dérivées de la sculpture comme les estampilles et les lavis, qui documentent la recherche formelle. Les formats conditionnent nettement la valeur : un petit bronze de table et un marbre supérieur à 50 cm n’occupent pas la même tranche de prix.

 

Matériaux et éditions

 

Le bronze est fréquent, avec des tirages limités numérotés et des épreuves d’artiste. Les fontes mentionnent généralement le fondeur, ce qui aide à authentifier et dater. Le marbre se rencontre pour des pièces uniques taillées directes. Les bas-reliefs apparaissent en cuivre et en aluminium martelés. La céramique d’édition, notamment en collaboration avec Sèvres, existe en volumes plus restreints que les bronzes. Chaque matériau situe l’œuvre dans une filière de prix distincte et influence la liquidité à la revente.

 

Périodes de création

 

Les jalons de carrière utiles pour l’estimation sont les années 1950-1960, période de bas-reliefs métalliques et de premiers bronzes abstraits, puis les années 1965-1975 marquées par des éditions, des expositions de référence et des fontes chez des ateliers reconnus. Les années 1970-1980 voient coexister bronzes, marbres et déclinaisons monumentales. La période exacte, le modèle et la documentation associée influencent la perception du marché.

 

Facteurs simples influençant la valeur

 

Matériau et dimensions

 

À modèle comparable, un marbre de bonne taille se situe généralement au-dessus d’un petit bronze. Les bas-reliefs en aluminium ou cuivre bénéficient d’une demande spécifique, avec des prix corrélés à la rareté du modèle, à l’impact visuel et aux dimensions. Les œuvres en céramique issues de collaborations éditoriales présentent des niveaux de prix distincts, souvent inférieurs aux marbres et à certains bronzes, mais recherchés selon le sujet et l’édition.

 

Modèle, période et sujet

 

Certains modèles identifiés reviennent sur le marché et servent de repères. Les premières versions et les variantes rares peuvent capter une prime. Un modèle publié, exposé ou appartenant à une série connue améliore la lisibilité pour les acheteurs et consolide la valeur. Les œuvres tardives éditées en bronze à partir de pièces antérieures peuvent intéresser, mais l’antériorité du modèle reste déterminante.

 

Édition, numérotation, fondeur

 

Les bronzes numérotés et les épreuves d’artiste s’inscrivent dans des tirages limités. La mention du fondeur et la cohérence des marquages renforcent l’attribution. Un tirage complet documenté soutient la valeur en vente publique. Les pièces uniques en marbre ou pierre se valorisent par leur singularité, leur taille et leur documentation.

 

Provenance, expositions, bibliographie

 

Une provenance claire, un historique d’exposition muséale et des publications renforcent l’intérêt des acheteurs. La présence d’une œuvre apparentée dans une collection publique reconnue apporte un repère qualitatif indirect au modèle concerné. Ces éléments soutiennent la confiance du marché et peuvent améliorer le résultat en salle.

 

Contexte de vente

 

La performance varie selon la maison de ventes, la spécialité de la vacation et la concurrence du jour. Un modèle rare dans une vacation dédiée à la sculpture moderne peut susciter des enchères plus soutenues qu’en vente généraliste. Le calendrier international et l’offre concurrente jouent également un rôle.

 

Marché de l’art : demande, cote, valeur

 

Le marché d’Hajdu est actif à Paris et en Europe, avec des relais ponctuels aux États-Unis. Les bronzes des années 1960-1970 numérotés et signés forment le cœur des transactions, avec des écarts de prix dépendant du modèle, de l’édition et de la taille. Les marbres bien documentés atteignent des niveaux supérieurs, reflétant la rareté et le travail de taille. Les bas-reliefs en métal martelé intéressent une clientèle de sculpture moderne et d’arts décoratifs d’après-guerre. Les œuvres sur papier et estampilles, bien que plus accessibles, servent souvent d’entrée dans l’univers d’Hajdu et d’indicateurs de dynamique de demande.

L’artiste est présent dans des collections publiques, ce qui soutient durablement la notoriété et la lecture historiographique de son œuvre. Cette visibilité muséale contribue à stabiliser la valeur de certains modèles récurrents. Sur le second marché, l’amplitude de prix reste large, de pièces d’étude abordables jusqu’aux marbres ou bronzes majeurs dont la rareté et la documentation tirent les enchères vers le haut.

 

Résultats de ventes

 

Les quatre exemples ci-dessous donnent des repères factuels sur des typologies et périodes différentes. Les prix sont indiqués en euros et correspondent aux résultats publiés par les maisons de ventes ou leurs plateformes.

 

  • Paris, Artcurial, “Art contemporain 1”, 28 octobre 2006, lot 13, “Alba”, 1964, bronze. Adjugé 36 997 €.
  • Paris, MILLON, “Les Maîtres de l’Abstraction”, 6 mars 2017, lot 43, “Composition”, 1966, bronze. Adjugé 7 900 €.
  • Paris, Christie’s, “L’art à fleur de peau, parcours d’une collectionneuse”, 13 octobre 2021, lot 36, “Sans titre”, marbre, 1964. Adjugé 10 000 €.
  • Paris, Crait + Müller, “Sculptures”, 6 novembre 2019, lot 249, “Bas relief”, 1973, bronze. Adjugé 10 000 € hors frais.

 

Conclusion

 

La valeur des sculptures d’Étienne Hajdu dépend d’un faisceau de critères objectifs : modèle, matériau, dimensions, édition, fondeur, provenance et documentation. Les marbres uniques bien documentés et certains bronzes emblématiques concentrent l’essentiel des adjudications significatives. Pour positionner précisément une œuvre, l’analyse de son modèle, de son tirage et de son historique est indispensable. Pour obtenir une estimation gratuite claire et argumentée, vous pouvez solliciter Fabien Robaldo. Notre expertise dédiée aux artistes d’après-guerre permet d’apprécier au plus juste le potentiel d’une pièce et d’orienter son passage en vente au bon moment.

 

FAQ

 

Quel est l’ordre de prix des bronzes d’Étienne Hajdu aux enchères ?

Les petits bronzes édités en tirages limités apparaissent généralement dans une fourchette de quelques milliers d’euros, avec des écarts selon le modèle, la taille et l’édition. Les pièces majeures peuvent dépasser ce niveau quand le sujet est recherché et bien documenté.

Les marbres d’Hajdu sont-ils plus recherchés que les bronzes ?

À modèle comparable, un marbre unique bien documenté atteint en général des niveaux supérieurs à un bronze de table, en raison de la singularité et du travail de taille. Le rapport change selon la taille et la notoriété du modèle.

Comment la numérotation influence-t-elle la valeur d’un bronze ?

La numérotation confirme le tirage limité. Les épreuves dans une édition complète et cohérente se valorisent mieux qu’un tirage mal documenté. La présence d’épreuves d’artiste ne modifie pas forcément le prix si le modèle est courant, mais favorise la lisibilité pour les acheteurs.

Le fondeur a-t-il un impact sur le prix ?

Oui. Une fonte d’un atelier reconnu, identifiée par un cachet ou une mention, facilite l’authentification et soutient la valeur. Les fontes d’époque supervisées par l’artiste sont particulièrement appréciées.

Quelles périodes de création sont les plus demandées ?

Les années 1950-1970 concentrent une part importante de la demande, avec des modèles devenus des références. La pertinence d’un modèle précis prime toutefois sur la seule date.

Un bas-relief en aluminium ou cuivre se revend-il bien ?

Certains bas-reliefs, surtout quand ils sont identifiés et de bon format, trouvent preneur. Le prix dépend de la rareté du sujet, des dimensions et des références publiées.

Les œuvres sur papier d’Hajdu ont-elles un marché ?

Oui. Lavis et estampilles constituent une porte d’entrée à des niveaux de prix plus accessibles, tout en restant liés à la recherche sculpturale de l’artiste.

Existe-t-il des œuvres en céramique liées à Sèvres ?

Oui. L’artiste a collaboré avec la Manufacture de Sèvres. Ces pièces apparaissent ponctuellement aux enchères et se situent sur une grille de prix spécifique à ce médium.

Que regarder pour comparer deux bronzes du même modèle ?

La taille, la patine, la mention du fondeur, la numérotation, la date de fonte et la documentation. Ces éléments permettent d’objectiver la comparaison et d’anticiper la fourchette de valeur.

Les expositions muséales et la bibliographie changent-elles la donne ?

Une œuvre publiée ou exposée renforce sa lisibilité et peut soutenir son résultat en vente, à modèle identique.

Le lieu de vente a-t-il un effet sur le résultat ?

Oui. Les vacations spécialisées en sculpture moderne et les places de marché actives pour l’art d’après-guerre peuvent favoriser une meilleure compétition d’enchères.

Comment obtenir une estimation de mon œuvre d’Hajdu ?

Transmettez des photos, dimensions, marquages, informations d’édition et de provenance. Fabien Robaldo vous adressera une estimation gratuite et argumentée, sous réserve d’examen des informations communiquées.

 

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