Typologies recherchées. Les portraits identifiés de personnages notoires, les scènes historiques napoléoniennes et les sujets orientalistes aboutis concentrent la demande. Les portraits de qualité sans identification précise restent liquides, mais à des niveaux inférieurs. Les formats moyens à grands, bien composés, s’échangent mieux que les petits formats anonymes.Cote et valeur. La fourchette centrale observée en ventes publiques se situe généralement entre 2 000 € et 10 000 € pour des huiles correctes. Des pointes au-dessus sont attestées pour des œuvres plus ambitieuses ou mieux documentées. Les petits formats, études ou œuvres répétitives s’alignent plutôt sur le bas de la fourchette. Les peintures historiques napoléoniennes ou les portraits liés à des figures reconnues peuvent atteindre le haut de la courbe quand la qualité est au rendez-vous.

Facteurs déterminants. L’identification du modèle et la provenance documentée pèsent fortement. La composition, la qualité du dessin des mains et du visage, et la cohérence stylistique avec les périodes les plus maîtrisées de l’artiste tirent les prix vers le haut. L’état de présentation influe sur l’appétence, sans analyse d’état ici. Le support et le format modulent l’intérêt: une toile bien conservée de format standard aura un public plus large qu’un format atypique. Enfin, la présence en exposition historique ou au Salon peut apporter un surcroît de légitimité.

Matériaux. Huile sur toile majoritaire, huile sur panneau plus rare. Pigments et vernis conformes aux pratiques du XIXe siècle. Dessins préparatoires non systématiques visibles sur le marché. Miniatures et aquarelles apparaissent ponctuellement dans les catalogues, avec des adjudications plus modestes que les huiles abouties.Périodes. Les portraits des années 1830 montrent un soin poussé aux détails de costume et une touche précise. Les années 1850-1860 correspondent aux sujets historiques et militaires liés au Second Empire, avec des compositions plus amples. Les sujets orientalistes, plus occasionnels, reflètent les voyages et le goût du temps pour l’exotisme, sans constituer le cœur de la production.

Écoles et caractéristiques. L’enseignement reçu auprès de Regnault, Vernet et Bertin se traduit par un équilibre entre rigueur du dessin, sens de la mise en scène et clarté. L’approche demeure narrative et descriptive, en phase avec l’école française du XIXe siècle et la commande officielle.