Introduction
Mai Long s’impose comme une signature recherchée du marché de l’art vietnamien. Sa production sur soie et sur papier, son parcours formé au contact de l’École des Beaux-Arts du Vietnam, ainsi que la visibilité récente de ses œuvres en ventes publiques, ont renforcé l’attention des collectionneurs. Cette fiche présente un panorama factuel et orienté marché: définitions, typologies, périodes, facteurs simples influençant la valeur, tendances de prix et résultats vérifiés récents.
Définition et description générale
Peintre, illustrateur et cinéaste d’animation né en 1930, Mai Long appartient à la génération formée au sortir de la guerre, aux côtés d’artistes vietnamiens de premier plan. Il se spécialise dans la peinture sur soie et pratique également l’encre et la couleur sur papier, la gouache, le pastel, l’huile et ponctuellement la laque. Son nom est associé à des scènes de figures, portraits féminins, scènes de genre et compositions inspirées de la vie quotidienne et de thèmes vietnamiens.
Son parcours intègre l’illustration et le cinéma d’animation au Vietnam, tout en menant une activité picturale régulière. Ses œuvres figurent dans des collections publiques et privées au Vietnam et à l’international, ce qui soutient leur visibilité et leur valeur de marché.
Typologies, matériaux, périodes, styles
Typologies d’œuvres
Les œuvres rencontrées en ventes publiques relèvent majoritairement de la peinture sur soie et de l’encre et couleur sur papier, parfois de la gouache sur papier. On trouve des portraits féminins, scènes mères-enfants, musiciens, scènes de pêche, cavaliers et paysages. Le format est souvent moyen, adapté aux techniques sur soie ou papier, et présenté sous verre.
Matériaux et supports
Soie tendue ou montée sur carton, encre et couleurs sur soie, encre et couleurs sur papier, gouache sur papier, plus rarement huile et laque. Les œuvres sur soie dominent la demande internationale pour la modernité vietnamienne, alors que les œuvres sur papier constituent une catégorie voisine accessible. Le choix du support pèse directement sur la valeur.
Périodes
La production s’échelonne de la seconde moitié du 20e siècle jusqu’aux décennies récentes. Les années 1960-1990 constituent un noyau de production visible sur le marché. Les sujets récurrents et la continuité stylistique permettent d’identifier des corpus cohérents, ce qui favorise la lisibilité de la cote.
Caractéristiques stylistiques générales
Les compositions privilégient la figure, souvent de trois-quarts ou de profil, dans une économie de moyens propre aux techniques sur soie et sur papier. Les thèmes féminins, la musique, la maternité et les scènes de genre reviennent de manière constante. Cette cohérence iconographique participe à la reconnaissance de l’artiste et à la construction de sa valeur sur le marché.
Facteurs simples influençant la valeur
Plusieurs paramètres non techniques influencent la valeur d’une œuvre de Mai Long. Ils s’apprécient de manière cumulative et expliquent les écarts observés en ventes publiques.
Support et technique
La peinture sur soie est généralement la plus recherchée. Les œuvres à l’encre et couleur sur papier et les gouaches se situent sur des niveaux de prix intermédiaires. Le choix du support est un déterminant direct de la valeur.
Sujet et rareté iconographique
Les portraits féminins, les scènes musicales et les duos mère-enfant mobilisent une demande soutenue. Un sujet peu courant dans l’œuvre, clairement attribué et titré, a tendance à améliorer la valeur.
Dimensions et présentation
Les formats moyens bien composés sont un standard du marché pour cet artiste. Les grandes dimensions sont moins communes pour la soie et peuvent, selon le sujet, accroître la valeur.
Signature, inscriptions, provenance et publications
Signature, cachet, provenance identifiable, mentions d’expositions ou de publications soutiennent l’intérêt et la valeur. La traçabilité favorise la confiance des enchérisseurs.
Contexte de la vente et localisation
Une vacation thématique Vietnam ou Asie, bien ciblée, avec une clientèle internationale, tend à optimiser la compétition et la valeur. Les résultats publiés par les plateformes internationales renforcent la visibilité et la cote.
Marché de l’art: demande, cote, valeur
La demande pour la modernité vietnamienne est active, portée par l’intérêt international pour la peinture sur soie et l’École des Beaux-Arts de l’Indochine. Dans ce contexte, les œuvres de Mai Long, longtemps moins visibles que celles des grandes figures historiques, apparaissent plus régulièrement en ventes publiques depuis les dernières années, notamment en 2024 avec plusieurs lots passés en enchères dédiées à l’art vietnamien. Cette présence accrue consolide une cote intermédiaire, accessible en comparaison des records de l’école de Hanoi, mais en progression sur son segment.
Les niveaux de prix observés pour Mai Long montrent une hiérarchie claire entre soie et papier, avec un différentiel favorable à la soie. Les sujets féminins et musicaux concentrent l’appétence des acheteurs. Les œuvres bénéficiant d’un cadrage soigné, d’une signature visible et d’une provenance claire obtiennent des résultats supérieurs sur le segment.
En France, le dynamisme autour des peintres vietnamiens implique des maisons généralistes et spécialisées, ainsi qu’un réseau d’experts et de collectionneurs attentifs. À l’échelle internationale, Hong Kong, Paris et Hanoï structurent une part significative des adjudications, tandis que des plateformes numériques contribuent à la diffusion des résultats. Des acteurs comme Sotheby’s, Christie’s, Aguttes, Ader, Tajan, Artcurial et, en France, MILLON participent à l’animation du marché de l’art vietnamien. Cette configuration bénéficie indirectement aux artistes à cote intermédiaire comme Mai Long, en élargissant le public et en clarifiant les références de prix par médium et par sujet.
Résultats de ventes
Sélection de résultats récents, avec les informations essentielles. Les montants sont exprimés en euros, conversion indicative depuis les prix publiés en dollars quand nécessaire.
“The Woman playing flute”, Cadmore Auctions, Hanoï, 28 juillet 2024, lot 263. Prix réalisé env. 2 950 €.
“Mother and Daugher”, Cadmore Auctions, Hanoï, 28 juillet 2024, lot 186. Prix réalisé env. 2 025 €.
“Fishing”, Cadmore Auctions, Hanoï, 28 juillet 2024, lot 190. Prix réalisé env. 1 650 €.
“Gallop”, Cadmore Auctions, Hanoï, 28 juillet 2024, lot 183. Prix réalisé env. 1 200 €.
Ces résultats confirment une activité soutenue sur des valeurs intermédiaires pour des œuvres sur soie et sur papier, avec une prime pour la soie et les sujets féminins ou musicaux. La répétition des adjudications dans une même vacation thématique documente la liquidité relative du segment.
Conclusion
Le marché de Mai Long progresse dans le sillage de l’intérêt international pour la modernité vietnamienne. La peinture sur soie, les sujets féminins et musicaux, la signature et la provenance claire sont des critères qui pèsent le plus sur la valeur. Si vous possédez une œuvre de cet artiste, il est pertinent d’actualiser son positionnement à partir de résultats comparables récents et de la typologie précise de votre pièce.
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FAQ
Qui est Mai Long sur le marché de l’art vietnamien?
Peintre et illustrateur né en 1930, spécialisé dans la peinture sur soie et sur papier. Sa cote se situe dans un segment intermédiaire, avec une demande active pour les sujets féminins et musicaux.
Quelles techniques de Mai Long attirent le plus les collectionneurs?
La soie domine en termes de préférence, suivie par l’encre et couleur sur papier et la gouache. Le support influe directement sur la valeur.
Quels sujets de Mai Long sont les mieux valorisés?
Portraits féminins, scènes musicales, duo mère-enfant et scènes de genre. Ces thèmes concentrent l’intérêt et soutiennent la valeur.
Les œuvres sur papier sont-elles moins recherchées que celles sur soie?
Oui, en moyenne la soie bénéficie d’une prime. Les œuvres sur papier constituent toutefois un point d’entrée cohérent selon le sujet, le format et la signature.
Quelle fourchette de prix observe-t-on pour ses œuvres?
Les adjudications récentes publiées montrent quelques milliers d’euros pour des œuvres sur soie et sur papier, avec des écarts selon le sujet, le format et la visibilité de l’œuvre.
La signature et les inscriptions jouent-elles un rôle?
Oui. Signature, cachet, provenance et références publiques renforcent la confiance et la valeur en ventes publiques.
La période de création influence-t-elle la cote?
Les décennies 1960-1990 sont fréquemment rencontrées. La période, l’iconographie et la qualité de composition forment un ensemble de critères pour estimer la valeur.
Où voit-on passer des œuvres de Mai Long aux enchères?
Hanoï, Paris et Hong Kong sont des pôles visibles pour la modernité vietnamienne. Des vacations dédiées à l’art vietnamien structurent l’offre et la demande.
Comment situer l’œuvre de Mai Long par rapport aux maîtres records de l’école de Hanoï?
La cote de Mai Long est intermédiaire. Elle bénéficie néanmoins de la dynamique générale du marché vietnamien, qui sert de repère comparatif et élargit la base de collectionneurs.
Quels documents sont utiles pour l’estimation?
Photographies recto-verso, dimensions, technique précise, inscriptions, éléments de provenance et références publiques connues. Ces éléments permettent d’approcher la valeur par comparaison.
Les ventes thématiques dédiées au Vietnam ont-elles un impact?
Oui. Elles rassemblent la demande internationale spécialisée et contribuent à optimiser la valeur par la mise en concurrence de profils d’acheteurs ciblés.
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