Estimation Marcel Carron (1890-1961)

Portrait de Fabien Robaldo, expertise partout en France

Estimation Marcel Caron (1890-196)

L’artiste concerné est le peintre belge Marcel Caron 1890-1961, parfois orthographié par erreur “Carron”. Il est actif à Liège et en Wallonie, proche de l’expressionnisme flamand dans les années 1920, puis d’une veine abstraite à partir des années 1950. Les prix observés en ventes publiques montrent des écarts selon la période, le sujet, la technique et la taille. Les résultats récents incluent des peintures expressionnistes adjugées à des niveaux notables, tandis que les dessins et gouaches se situent sur des fourchettes plus accessibles.

Le tableau synthétique ci-dessous présente des repères par grandes catégories de création et périodes. Il s’agit de tendances indicatives issues de résultats publics, utiles pour situer une œuvre avant une étude au cas par cas.

TypologiePériode principaleTechnique et supportFormats usuelsFourchette de valeur observéeCommentaires de marché
Peintures expressionnistes majeures scènes et portraits1922-1930Huile sur toileMoyen à grand format 60-100 cm côté le plus long8 000 – 35 000 EUR selon sujet, qualité d’exécution et provenanceDemande soutenue pour les sujets forts portraits, scènes de métier et de la vie quotidienne. Les œuvres datées et bien documentées obtiennent les meilleurs niveaux.
Peintures figuratives hors pic expressionnisteAvant 1922 et 1940-1950Huile sur toile ou panneauPetit à moyen format2 000 – 12 000 EURPrix sensibles au sujet, à la date et à la présence d’expositions ou d’étiquettes anciennes.
Gouaches et temperas abstraitesAnnées 1950-1961Gouache sur papier, parfois maroufléeFeuilles de 30-70 cm1 500 – 6 000 EURBonne activité pour les ensembles abstraits cohérents, surtout lorsqu’ils sont signés et datés.
Dessins, fusains, sanguines portraits, études1910-1930 principalementCrayon, fusain, sanguine sur papierFeuilles 25-50 cm400 – 2 500 EURLa lisibilité du sujet et la qualité du trait jouent un rôle important.
Aquarelles et petites techniques sur papier1910-1960Aquarelle, encre, mixte sur papierPetits formats300 – 2 000 EUREntrée de gamme, fourchettes confirmées par de nombreux lots passés en salle.
Gravures et estampesVariéTechniques multiplesFeuilles80 – 300 EURDiffusion plus large, valeurs généralement modestes.
Sculptures sur bois ou pierre production restreinteAnnées 1930Bas-relief, taille directePetits à moyens volumes3 000 – 10 000 EURRareté en ventes publiques, fourchette indicative selon sujet et documentation.

 

Biographie factuelle

Marcel Caron naît en 1890 à Enghien. Son père, Alphonse Caron, est peintre et travaille à la manufacture des Gobelins. La famille s’installe à Liège en 1901. Le jeune Caron fréquente des artistes actifs dans la région, dont Auguste Donnay et Richard Heintz. Il assimile d’abord des principes hérités du naturalisme et de l’école de Barbizon. Dans les années 1920, il se tourne vers l’expressionnisme flamand, découvrant les peintres Gustave De Smet, Constant Permeke et Frits Van den Berghe. Cette orientation se confirme par des expositions en Wallonie et à Bruxelles. En 1926, il cofonde à Liège le groupe L’Escalier avec Auguste Mambour et Edgar Scauflaire, cercle qui fédère des démarches modernes.

Vers 1930, il met fin à sa période strictement expressionniste, s’essaie à la sculpture sur bois et sur pierre et produit de nombreux dessins. Après une période d’activité plus discrète, il expose en 1953 des gouaches abstraites à la galerie Le Carré à Liège et poursuit ses recherches dans cette voie jusqu’à sa mort à Liège en 1961. L’artiste laisse une œuvre partagée entre un expressionnisme wallon singulier et une abstraction tardive marquée par des rythmes colorés et des agencements de formes. Plusieurs institutions publiques belges conservent ses œuvres, notamment des scènes de la vie quotidienne, des portraits et des représentations de métiers.

 

Style de l’artiste objectif et non poétique

Le style de Marcel Caron se caractérise par une synthèse entre une vision expressionniste et une facture mesurée. La touche s’épaissit dans les années 1920, avec des aplats et des empâtements destinés à renforcer la présence des figures. Les compositions privilégient des structures claires, souvent frontales, où le sujet est isolé ou cadré serré. Les portraits de jeunes hommes, de travailleurs ou de proches se distinguent par un modelé simplifié et un chromatisme dense.

Les scènes de métier ou de la vie quotidienne présentent une économie de moyens qui sert la lisibilité du motif. Les contours sont fermes sans être systématiques. L’artiste évolue ensuite vers une abstraction qui conserve des réminiscences du monde visible, sous forme de plans colorés articulés et de rythmes graphiques. Cette phase emploie des gouaches et des techniques sur papier permettant des effets mats, opaques et des superpositions rapides. Quelle que soit la période, le traitement reste fonctionnel et construit, avec un accent sur la structure et la présence du sujet plutôt que sur l’anecdote.

 

Techniques, matériaux, périodes

 

Période 1910-1920 :

Apprentissage et formation, travaux sur papier, études et premiers portraits. Techniques variées crayon, fusain, aquarelle et huiles de petit format. Palette encore tempérée. Période 1922-1930. Pic expressionniste. Huiles sur toile de formats moyens à grands. Sujet de prédilection portrait, scènes de la vie courante et métiers. Matière plus grasse, plans colorés, simplification des volumes. Période 1930. Diversification. Sculpture sur bois ou pierre, bas-reliefs, dessins préparatoires. Production plus restreinte. Période 1950-1961. Reprise et abstraction. Gouaches et techniques mixtes sur papier. Compositions organisées en plans, recherche d’accords colorés et d’équilibres dynamiques. Supports. Toiles traditionnelles à trame moyenne, panneaux pour certaines œuvres. Papiers à grain moyen pour fusains et gouaches. Signatures. Généralement en bas à droite, parfois au dos sur papier ou étiquette d’exposition.

Datations fréquentes pour les années 1920 et 1950. Provenance. Présence d’étiquettes de galeries ou d’expositions belges, parfois mentions manuscrites au dos. Documentation. Participation au groupe L’Escalier et expositions à Liège et Bruxelles constituent des repères fréquents dans les notices.

 

Analyse du marché typologies, cote, valeur, facteurs déterminants

 

Typologies les plus recherchées

Les huiles expressionnistes datées des années 1920 sont la catégorie la plus convoitée. Les portraits structurés et les scènes de métiers y regroupent les adjudications les plus fortes. Les gouaches abstraites des années 1950 disposent d’un public spécifique. Elles se situent dans une gamme intermédiaire, avec des écarts selon l’ampleur de la composition et la lisibilité des rythmes colorés. Les dessins et fusains constituent l’entrée de gamme et montrent une rotation régulière en salles belges. Les aquarelles de composition simple, parfois intitulées, se placent légèrement au-dessus des études rapides. Les sculptures sont rares et nécessitent une documentation claire. Les estampes ou travaux reproductibles sont observés à des valeurs modestes et servent d’indicateur de notoriété plus que de moteur de prix.

 

Facteurs déterminants de valeur

Période et date. Les œuvres de 1922-1930 dominent la demande. Sujet. Un portrait identifié ou une scène de métier lisible est mieux reçu qu’un motif générique. Technique et format. Les huiles de formats moyens à grands obtiennent une prime. Signature et documents. Signature lisible, date, étiquette d’exposition ou de galerie et mentions de groupe L’Escalier soutiennent la confiance. Provenance. Un historique de collection connu constitue un plus. Expositions et publications. Toute mention muséale ou bibliographique claire est favorable. Rareté. Les sculptures ou groupes de gouaches cohérents bénéficient d’une tension de marché lorsqu’ils apparaissent en salle.

 

Tendances et cote

Le marché est principalement régional Belgique et maisons actives sur l’art moderne européen, avec des enchères qui refluent vers Bruxelles, Liège, Paris et la Flandre. La visibilité internationale reste ponctuelle mais les meilleures huiles des années 1920 trouvent des niveaux comparables à d’autres expressionnismes wallons. Les prix des dessins demeurent stables avec des variations liées à la qualité d’exécution et au sujet. Les gouaches abstraites montrent une demande régulière, renforcée par la clarté des signatures et des dates. Le profil de valeur de l’artiste se structure donc autour de trois piliers huiles 1920s en haut de fourchette, gouaches 1950s au milieu, dessins et aquarelles en base, avec des exceptions liées aux provenances et à la documentation.

 

Analyse technique de la thématique matériaux, périodes, écoles, caractéristiques

 

Matériaux : 

Huiles sur toile au grain moyen, sous-couches peu apparentes, empâtements dans les zones de modelé. Papiers de grammage intermédiaire pour fusains et gouaches, surfaces mates et opacités homogènes. Périodes. L’axe 1922-1930 porte l’expressionnisme wallon, influencé par l’expressionnisme flamand. Les années 1950 développent une abstraction construite à la gouache. Écoles et cercles. Rattachement à Liège et au groupe L’Escalier avec Auguste Mambour et Edgar Scauflaire, environnement favorable à la diffusion d’un modernisme structuré.

 

Caractéristiques visuelles : 

Construction frontale, simplification des volumes, plans colorés denses, cadrages serrés. Les portraits masculins présentent souvent un modelé ferme et des fonds unis. Les scènes de la vie quotidienne privilégient la lisibilité du geste et du métier. Dans l’abstraction, la structure conserve une logique de plans et d’axes, avec des contrastes de teintes et de valeurs distributives. Ces paramètres permettent de situer une œuvre dans la production de l’artiste et d’anticiper son positionnement de valeur au sein des catégories du tableau récapitulatif.

 

Conclusion et contact pour une estimation gratuite

Pour une œuvre attribuée à Marcel Caron orthographié parfois Carron, la période 1922-1930 et les sujets forts portraits, scènes de métiers, restent les plus recherchés. Les gouaches abstraites des années 1950 occupent une position intermédiaire, tandis que dessins et aquarelles forment l’entrée de gamme. La dispersion géographique est surtout belge et française avec des résultats réguliers. Chaque œuvre requiert une étude précise de sa provenance, de sa date et de sa documentation. Obtenez une estimation gratuite et confidentielle auprès de Fabien Robaldo. Une photographie, les dimensions, la technique et toute information de provenance permettent un premier avis sous 48 heures. Cette démarche vise à situer la valeur de votre œuvre de façon claire et à jour.

 

FAQ

Marcel Caron et Marcel Carron désignent-ils le même peintre ?

Oui. L’artiste est référencé comme Marcel Caron 1890-1961. L’orthographe “Carron” est une erreur fréquente dans les demandes d’estimation.

Quelles périodes obtiennent les meilleures adjudications ?

Les huiles expressionnistes des années 1922-1930. Les portraits identifiables et scènes de métier concentrent les niveaux les plus élevés.

Les gouaches abstraites des années 1950 sont-elles recherchées ?

Elles disposent d’un public régulier. Les œuvres signées et datées, au format lisible, se situent en milieu de fourchette.

Quels sujets fonctionnent le mieux ?

Portraits structurés, figures masculines, scènes de la vie quotidienne et métiers. Les natures mortes très construites peuvent aussi bien se placer.

Quelle est la zone de marché principale ?

La Belgique et la France, avec une présence régulière à Bruxelles, Liège, Anvers et Paris.

Les dessins et fusains ont-ils un marché ?

Oui. Ils forment l’entrée de gamme avec des écarts selon le sujet, la qualité du trait et la datation.

Existe-t-il des sculptures de Marcel Caron ?

Oui, une production restreinte des années 1930 bois ou pierre, plus rare en ventes publiques.

Comment présenter une œuvre pour avis ?

Envoyez des photos nettes face, revers, signature, dimensions, technique, toute indication de date ou étiquette. Cela accélère l’orientation de valeur.

Quel est l’impact d’une provenance documentée ?

Un historique clair étiquette de galerie, exposition, collection identifiée renforce l’attractivité et la fourchette de valeur.

Les records récents influencent-ils l’estimation ?

Ils fournissent un repère, mais l’estimation tient compte du sujet, de la période et des caractéristiques propres à l’œuvre proposée.

Combien de temps prend une première réponse ?

En général sous 48 heures pour une première estimation gratuite après réception des informations essentielles.

Pouvez-vous estimer plusieurs œuvres d’un même envoi ?

Oui. Fabien Robaldo établit une estimation gratuite pour chaque œuvre, avec une synthèse par typologie et période.

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