Vous possédez une oeuvre de Maria Helena Vieira da Silva et vous souhaitez la faire estimer ?
Nous réalisons pour vous une expertise gratuite tout en vous proposant une vente aux enchères.
Cote - Estimation de l'artiste* | |
Peinture | 11 000 - 1 600 000 € |
Dessin - Aquarelle | 360 - 250 000 € |
Estampe | 100 - 3 700 € |
* Les prix indiqués correspondent aux derniers résultats des ventes aux enchères en France. Les écarts obtenus dépendent du sujet, du format, de la période, de l’historique et de la technique de l’oeuvre.
Nos domaines d'expertise pour l'artiste Maria Helena Vieira da Silva :
La maison de ventes aux enchères MILLON organise 3 ventes aux enchères par an dédiées à l’Art Contemporain à l’Hôtel des ventes Drouot à Paris.
Nos expertises sont gratuites, confidentielles et sans engagement. Il suffit de prendre rendez vous par téléphone ou via notre formulaire d’estimation en ligne
L' histoire de Maria Helena Vieira da Silva
Artiste portugaise naturalisée française, Maria Helena Vieira da Silva est une figure majeure de l’abstraction.
Issue d’une famille bourgeoise et lettrée, son éducation artistique commence très jeune.
Elle commence à se former dès l’âge de 11 ans à la peinture, la sculpture et au dessin à l’École des Beaux-Arts de Lisbonne avant de parfaire son savoir à Paris.
Son arrivée dans la capitale des arts en janvier 1928 est une étape fondamentale pour l’art de M.H Vieira da Silva.
L’artiste s’acclimate rapidement au bouillonnement artistique qui anime la ville.
Curieuse et passionnée, elle s’inscrit dès lors à l’Académie de la Grande Chaumière dans l’atelier d’Antoine Bourdelle.
A la mort de ce dernier, en 1929, elle quitte l’Académie pour suivre des cours de sculpture puis de peinture à l’Académie scandinave.
Parallèlement elle fréquente l’Académie Colarossi.
L' Art de Maria Helena Vieira da Silva
Si la peinture des maîtres anciens nourrit fortement son vocabulaire artistique, les artistes d’avant-garde marquent aussi profondément son art.
Cependant, c’est avant tout son voyage à Marseille en 1931 qui marque un tournant dans l’art de M.H Vieira da Silva.
Hypnotisé par un pont transbordeur du Vieux Port aujourd’hui disparu, ce dernier la conduit vers l’abstraction.
Ses toiles se situent à mi-chemin entre abstraction et représentation et elle “crée des espaces illusionnistes, des espaces labyrinthiques jouant sur la perspective, faits d’enchevêtrements de souvenirs et d’imagination.”
En mai de la même année, elle participe au Salon d’Automne et au Salon des Surindépendants. L’année suivante, sa rencontre avec la galeriste Jeanne Bucher va marquer sa vie.
Cette dernière s’investit avec dévouement pour promouvoir l’art de MH. Vieira da Silva à travers le monde entier.
L’artiste acquiert une renommée internationale néanmoins la Seconde Guerre mondiale vient ébranler sa vie.
Contrainte de s’exiler, elle s’installe avec son mari et peintre Arpad Szenes au Brésil.
Le couple vit des instants difficiles mais M.H Vieira da Silva s’impose peu à peu sur la scène artistique brésilienne.
Elle participe à de nombreuses expositions et reçoit des commandes officielles.
En 1947, le couple d’artistes retourne à Paris. Jeanne Bucher organise à sa galerie une exposition présentant les œuvres de la période brésilienne de l’artiste qui est couronnée d’honneur.
Forte de son succès, elle multiplie les expositions dans de nombreux pays et les commandes publiques.
L’œuvre de Maria Helena Vieira da Silva connaît aujourd’hui un très grand succès sur le marché de l’art.
À Savoir :
À ce jour, les œuvres de cet artiste sont recherchées au sein du marché des ventes aux enchères ainsi que par les collectionneurs.
Pour un tableau, dessin ou une aquarelle il est essentiel de prendre en compte plusieurs critères afin de connaître sa valeur :
- Le sujet de l’oeuvre
- Les dimensions
- La technique utilisée : huile sur toile / soie, crayon à papier, feutre, gouache, aquarelle …
- L’année de réalisation de l’oeuvre, soit du vivant de l’artiste soit à titre postum
- La provenance
- L’état de conservation de l’oeuvre ainsi que l’absence ou non de restauration
Pour la lithographie, la gravure ou l’estampe, il est essentiel de prendre en compte plusieurs critères afin de connaître sa valeur :
- Le sujet de l’oeuvre
- La justification ou la numérotation
- La présence de la signature de l’artiste
- Les dimensions
- L’état de conservation de l’oeuvre ainsi que l’absence ou non de restauration
- L’année de réalisation de l’oeuvre, soit du vivant de l’artiste soit à titre postum
- La technique utilisée : eau-forte, lithographie, gravure, estampes …
- La provenance
