Nguyen Quang Bao : l’artiste et son héritage dans le marché international

Introduction

Nguyen Quang Bao, né en 1929, appartient au paysage de l’art vietnamien du 20e siècle. Son nom apparaît régulièrement dans des catalogues d’enchères consacrés aux arts du Vietnam, avec une présence récurrente à Paris et en Asie. Son corpus réunit des scènes de genre, des paysages, des compositions maritimes et des sujets populaires rendus le plus souvent sur panneau de bois laqué. Dans le marché international, son nom est associé à des adjudications accessibles, mais susceptibles d’augmenter selon la technique, le sujet et les dimensions. Cette fiche présente des repères factuels pour comprendre son positionnement, les typologies et les critères simples influençant la valeur de ses œuvres.

L’objectif est d’offrir un cadre clair pour les collectionneurs et héritiers souhaitant situer une œuvre signée Nguyen Quang Bao dans la demande actuelle. Les informations ci-dessous s’appuient sur des résultats de ventes vérifiés et sur l’observation de catalogues publics. La section finale récapitule des adjudications récentes en euros, indiquant la maison, la date, le lot et le prix de vente.

Définition et description générale de la thématique

Sous l’appellation Nguyen Quang Bao, on rencontre principalement des panneaux en laque de format moyen, parfois de plus grand format, représentant des scènes de marché, des embarcations, des villages et des sujets animaliers. La signature se rencontre peinte, gravée, ou apposée par cachet. Les inscriptions complémentaires peuvent varier selon les périodes et les circuits de vente.

Les sujets privilégiés restent lisibles et immédiatement identifiables. Les compositions se structurent autour d’éléments narratifs simples, sans surcharge. L’ensemble forme un corpus cohérent pour un artiste actif dans la seconde moitié du 20e siècle, avec une diffusion majoritairement en France et en Asie.

Le positionnement de marché de Nguyen Quang Bao se distingue par la régularité d’apparition dans des vacations dédiées aux arts du Vietnam. Les prix varient selon des paramètres classiques du marché des arts d’Extrême-Orient, notamment la technique, la taille, l’attrait du sujet et la lisibilité de la signature.

Typologies, matériaux, périodes, styles

Matériaux et formats

La laque sur panneau de bois est la technique la plus fréquemment rencontrée pour cet artiste. Les surfaces sont polychromes, avec parfois des rehauts dorés. Les formats courants oscillent autour de 35 x 50 cm, 50 x 70 cm et 70 x 49 cm environ. Les informations de format sont généralement mentionnées au sein des notices de vente et permettent de comparer des lots similaires pour dégager des fourchettes de valeur.

De manière plus ponctuelle, des œuvres de dimensions supérieures circulent. La cohérence technique, la présence de la signature et l’homogénéité stylistique constituent des éléments d’identification simples au stade d’un premier examen documentaire, avant toute démarche d’authentification formelle.

Sujets fréquemment rencontrés

Les sujets les plus recherchés incluent des scènes de vie villageoise, des marchés et des retours de marché, des rivières animées par des jonques, ainsi que des sujets animaliers comme les poissons rouges. La clarté du motif et l’équilibre de la composition influencent l’intérêt des enchérisseurs, notamment lorsque le sujet est emblématique du répertoire vietnamien du 20e siècle.

Les compositions maritimes avec embarcations et les scènes de genre bien structurées figurent parmi les thèmes régulièrement signalés dans les catalogues. Elles constituent un repère utile pour estimer l’attractivité d’un lot en amont d’une vacation.

Repères chronologiques et diffusion

Les apparitions documentées de l’artiste en ventes publiques sont concentrées entre la fin des années 2010 et le milieu des années 2020. La diffusion est principalement observée à Paris dans des ventes spécialisées consacrées au Vietnam et, dans une moindre mesure, en Asie. Cette géographie de marché explique la présence régulière d’acheteurs francophones et internationaux intéressés par la laque vietnamienne.

Facteurs simples influençant la valeur

Technique. Les panneaux en laque polychrome demeurent une référence pour la demande. Les œuvres en laque avec un travail de polychromie lisible et un motif clair peuvent susciter une compétition plus soutenue. La technique employée contribue directement à la perception de la valeur.

Sujet. Les thèmes typiques du Vietnam moderne comme les jonques, les marchés, les villages et les poissons rouges bénéficient d’une reconnaissance immédiate. Les scènes de genre figurent souvent dans la tranche haute des adjudications de l’artiste, toutes choses égales par ailleurs.

Dimensions. Les formats supérieurs à 50 cm dans la plus grande dimension tendent à attirer davantage d’enchérisseurs que les petits formats. À sujet et technique comparables, la taille agit comme un levier de valeur.

Signature et lisibilité. Une signature bien lisible, assortie d’un cachet éventuel, facilite l’adhésion des acheteurs. Les titres distinctifs comme “Retour du marché” ou “Jonques sur le fleuve” permettent de rapprocher l’œuvre de précédents de vente.

Provenance et historique public. Un historique clair mentionnant des expositions ou publications de catalogue peut soutenir la valeur. La traçabilité au sein de ventes spécialisées renforce la confiance des acquéreurs.

Marché de l’art : demande, cote, valeur

La demande pour Nguyen Quang Bao s’inscrit dans la dynamique plus large des arts vietnamiens du 20e siècle. Les ventes dédiées resserrent l’attention des collectionneurs sur des thèmes identifiés, ce qui favorise des adjudications régulières dans une fourchette allant de quelques centaines à plusieurs milliers d’euros selon la technique, le format et le sujet. La laque demeure la référence la plus recherchée pour cet artiste.

Le cœur de marché s’observe à Paris lors de vacations centrées sur le Vietnam. Le positionnement tarifaire reste accessible en comparaison d’artistes historiques de l’École des Beaux-Arts d’Indochine, mais il montre une stabilité liée à l’appétit pour des œuvres figuratives, immédiatement lisibles et cohérentes avec le corpus vietnamien du 20e siècle.

À l’international, des passages en Asie complètent l’historique de diffusion. Cette visibilité croisée, entre France et Hong Kong notamment, a contribué à installer des repères de prix comparables pour des sujets identiques, ce qui facilite l’établissement d’une fourchette de valeur en amont d’une mise en vente.

Dans ce contexte, l’estimation d’une œuvre de Nguyen Quang Bao repose sur des paramètres objectifs. L’analyse du sujet, de la technique, du format, de la signature et de la provenance permet de rapprocher le lot de comparables récents. Le niveau de détail de la composition et l’attrait du thème participent également à la construction de la valeur.

Résultats de ventes vérifiés (maison, date, lot, prix)

• MILLON, Paris, 16 octobre 2019, lot 35, “Poissons rouges”, panneau en bois laqué, adjugé 1 200 €.

• MILLON, Paris, 21 octobre 2021, lot 103, “Retour du marché”, panneau en bois laqué, adjugé 6 000 €.

• MILLON, Paris, 12 octobre 2023, lot 204, “Jonques sur le fleuve”, panneau en bois laqué polychrome, adjugé 4 000 €.

Conclusion

Nguyen Quang Bao s’inscrit dans une tradition vietnamienne appréciée des collectionneurs, avec un corpus lisible et des sujets emblématiques. Les panneaux en laque polychrome, la présence d’une signature nette, un format équilibré et un sujet fort constituent des facteurs de valeur déterminants. Les adjudications récentes illustrent un marché actif, principalement en France, avec un intérêt constant pour les scènes de genre et les compositions maritimes.

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