Les paysages de Nicolas de Staël : entre figuration et abstraction

Portrait de Fabien Robaldo, expertise partout en France

Les paysages de Nicolas de Staël : entre figuration et abstraction

Nicolas de Staël, figure incontournable de l’art moderne européen, a marqué l’histoire de la peinture du XXe siècle par une œuvre singulière, oscillant entre figuration et abstraction. Parmi ses créations, ses paysages occupent une place centrale et révèlent toute la complexité de sa démarche artistique. Ces œuvres, très recherchées sur le marché de l’art, suscitent l’intérêt des collectionneurs et des maisons de vente.

Une trajectoire artistique singulière

Né en 1914 à Saint-Pétersbourg, Nicolas de Staël fuit la Russie avec sa famille après la Révolution. Il s’installe en France dans les années 1930, où il commence sa formation artistique à l’Académie des Beaux-Arts de Bruxelles. Sa carrière se développe à Paris, où il fréquente les cercles avant-gardistes. Dans les années 1940, son style évolue vers une abstraction lyrique influencée par les courants de l’époque, notamment le cubisme et l’expressionnisme. Cependant, à partir de 1952, de Staël revient vers une forme de figuration, notamment à travers ses paysages, tout en conservant un traitement pictural très personnel.

 

Les paysages de Nicolas de Staël : entre ciel et matière

Les paysages de Nicolas de Staël se distinguent par leur tension entre abstraction et figuration. Ils ne cherchent pas à reproduire fidèlement la réalité, mais à en restituer une sensation, une atmosphère. Ses compositions sont souvent structurées en aplats de couleurs denses et vibrantes, juxtaposées avec rigueur. Les lignes d’horizon, les masses de terre et de ciel s’organisent dans un équilibre subtil qui évoque un lieu sans le représenter littéralement. Ses paysages de Méditerranée, peints à partir de 1953 lors de ses séjours à Antibes et en Provence, sont emblématiques de cette approche. On y trouve une lumière intense, des contrastes chromatiques puissants, et une matière picturale épaisse, travaillée au couteau.

 

Matériaux et techniques

Nicolas de Staël travaille principalement à l’huile sur toile, avec une utilisation caractéristique du couteau à palette. Cette technique lui permet de poser la couleur en couches épaisses, créant une surface tactile et expressive. Il utilise aussi parfois du carton ou du papier marouflé, notamment dans ses études préparatoires. La texture de ses œuvres est essentielle à leur lecture : elle participe à la construction du sujet autant que la couleur ou la composition.

 

La valeur des paysages de Nicolas de Staël sur le marché de l’art

Les œuvres de Nicolas de Staël, et en particulier ses paysages, sont très prisées sur le marché de l’art. Elles atteignent régulièrement des prix élevés lors des ventes aux enchères internationales. Par exemple, l’œuvre “Paysage, Antibes” a été adjugée à 20 000 000 € chez Christie’s Paris en octobre 2018 (lot 12). Une autre toile, “Agrigente”, a été vendue 8 400 000 € chez Sotheby’s Londres en février 2011 (lot 9). La cote de Nicolas de Staël reste stable, voire en légère hausse, notamment pour les œuvres figuratives de la fin de sa carrière. Les paysages, en raison de leur rareté relative et de leur importance dans son œuvre, bénéficient d’une forte demande.

 

Estimation et expertise

Pour une estimation précise d’un paysage de Nicolas de Staël, il est essentiel de faire appel à un expert qualifié. Plusieurs critères influencent la valeur d’une œuvre : la date de réalisation, le format, la provenance, l’état de conservation et la documentation associée. Les œuvres signées, datées, et référencées dans les catalogues raisonnés bénéficient d’une meilleure reconnaissance sur le marché. Chez Fabien Robaldo, nous proposons une expertise rigoureuse, fondée sur l’étude stylistique, matérielle et historique de chaque œuvre.

 

Figuration vs abstraction : un équilibre propre à Staël

Contrairement à d’autres artistes abstraits de son époque, Nicolas de Staël n’a jamais totalement renoncé à la représentation du réel. Ses paysages témoignent de ce va-et-vient permanent entre vision intérieure et perception du monde.

Il disait : “Il faut que la peinture serve à autre chose qu’à la peinture.” Ses paysages ne sont pas des vues topographiques, mais des traductions sensibles de lieux vécus, ressentis. Cette approche a influencé de nombreux artistes contemporains, et contribue à l’attrait de ses œuvres sur le marché.

 

Les paysages dans le corpus de Staël : une production limitée

Nicolas de Staël meurt prématurément en 1955, à seulement 41 ans. Sa production totale est donc relativement restreinte, ce qui renforce la rareté et la valeur de ses œuvres. Les paysages représentent une part significative de son travail des dernières années, période la plus recherchée par les collectionneurs. Les toiles de cette époque sont souvent de grand format, avec une palette lumineuse et une grande liberté de composition.

 

Conclusion : pourquoi faire estimer un paysage de Nicolas de Staël ?

Posséder un paysage de Nicolas de Staël, c’est détenir une œuvre emblématique de l’art du XXe siècle, à la croisée de la figuration et de l’abstraction. La valeur de ces œuvres peut être très élevée, et nécessite une estimation professionnelle.

Chez Fabien Robaldo, nous vous accompagnons dans l’expertise et l’évaluation de vos œuvres, en toute confidentialité et avec rigueur. N’hésitez pas à nous contacter pour une estimation gratuite et sans engagement.

 

FAQ

Qui est Nicolas de Staël ?

Peintre franco-russe du XXe siècle, Nicolas de Staël est connu pour son style entre abstraction et figuration.

Quelles sont les caractéristiques des paysages de Nicolas de Staël ?

Ils se distinguent par des aplats de couleurs, une matière dense, et une composition entre structure et suggestion.

Quels matériaux utilisait Nicolas de Staël ?

Principalement l’huile sur toile, appliquée au couteau à palette.

Quelle est la cote actuelle de Nicolas de Staël ?

Sa cote est élevée, notamment pour les œuvres des années 1953-1955.

Combien vaut un paysage de Nicolas de Staël ?

Les prix varient de 500 000 € à plus de 20 millions d’euros selon les œuvres.

Comment faire expertiser un tableau de Nicolas de Staël ?

En consultant un expert spécialisé comme Fabien Robaldo pour une analyse stylistique et matérielle.

Quels sont les paysages les plus célèbres de Staël ?

“Paysage, Antibes” ou encore “Agrigente” figurent parmi les plus connues.

Où a-t-il peint ses paysages ?

Principalement en Provence, à Antibes et lors de ses voyages en Italie.

Pourquoi ses paysages sont-ils si recherchés ?

Pour leur rareté, leur tension entre abstraction et figuration, et leur puissance expressive.

Existe-t-il un catalogue raisonné de Nicolas de Staël ?

Oui, plusieurs catalogues raisonnés répertorient ses œuvres, notamment celui de Germain Viatte.

Les œuvres sur papier ont-elles de la valeur ?

Oui, bien que moins élevées que les toiles, elles peuvent atteindre plusieurs dizaines de milliers d’euros.

Un tableau non signé peut-il être authentique ?

Oui, mais une expertise approfondie est indispensable pour vérifier son origine.

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