Estimation Pham Van Don 1918-2000 artiste vietnamien
Pham Van Don est un peintre vietnamien actif de la fin des années 1930 aux années 1990. Son œuvre couvre la laque sur panneau, la peinture sur soie, l’encre et gouache sur papier, ainsi que des techniques d’estampe comme le pochoir. Les sujets privilégiés sont les paysages, les vues urbaines de Hanoi, les scènes de genre et des compositions documentaires liées à l’histoire récente du Vietnam. Ce guide présente une vue factuelle de sa carrière, de ses techniques et du fonctionnement de son marché, afin d’éclairer la valeur d’un tableau de Pham Van Don. Pour une estimation gratuite, un avis d’expert et un accompagnement neutre, contactez Fabien Robaldo. L’analyse qui suit est didactique et ne remplace pas l’examen physique d’une œuvre.
Œuvres uniques sur bois, signatures “PH V. DON”, “PV Don”, parfois cachet35 à 50 cm côté long5 000 à 12 000Laque traditionnelle, sujets vietnam, paysages marins, vues urbaines
| Catégorie | Description | Dimensions indicatives | Fourchette de prix observées EUR | Observations |
|---|---|---|---|---|
| Laque sur panneau | ||||
| Laque sur panneau | Formats intermédiaires à soutenus, travail d’incrustations possible | 50 à 75 cm côté long | 12 000 à 35 000 | La valeur croît avec la composition et la provenance |
| Laque grand format | Pièces de grande taille ou polyptyques | > 80 cm côté long | 25 000 à 60 000 | Plus rare, évaluation au cas par cas |
| Peinture sur soie et encres colorées | Encre et gouache ou encres colorées sur soie, signées, parfois cachet | 30 à 60 cm | 2 000 à 8 000 | La finesse du trait et la fraîcheur des couleurs pèsent sur la valeur |
| Encre, gouache, aquarelle sur papier | Scènes rapides, études, vues de ville | 24 à 50 cm | 800 à 3 000 | Qualité d’exécution variable, intérêt documentaire |
| Pochoirs et estampes | Pochoirs d’atelier, signatures dans la planche, feuilles isolées | 20 à 40 cm | 200 à 1 200 | Série et conservation déterminantes |
| Ensembles de feuilles | Lots de pochoirs ou suites documentaires | Selon lot | 500 à 2 000 | La valeur suit le nombre et l’état |
Biographie
Formation et débuts 1939-1946
Né en 1918, Pham Van Don suit la formation de l’École des Beaux-Arts de l’Indochine, promotion XIII 1939-1944. Cette scolarité donne un socle académique solide en dessin, composition, perspective et techniques mixtes. Dès les années 1940, il produit des œuvres sur soie, des encres, des laques et des estampes, dans une logique d’atelier structurée par les enseignements de l’école.
Années 1946-1954 et production graphique
Après la période d’études, l’artiste développe une pratique graphique nourrie de sujets contemporains. Les séries d’estampes et pochoirs documentent des thèmes de la vie sociale et de l’époque. Les procédés de reproduction artisanale coexistent avec des œuvres originales à l’encre et à la gouache. Cette période assoit une identité visuelle accessible, reproductible et bien codée.
Années 1955-1980 et diversification
La pratique s’étend à des laques sur panneau et à des peintures sur soie d’un format plus généreux. Les vues urbaines de Hanoi, les paysages de baie, et des scènes de genre stabilisent un répertoire iconographique clair. Les signatures évoluent, on observe “PH V. DON” ou “PV Don”, parfois associées à un cachet rouge. L’artiste consolide une clientèle locale puis internationale.
Années 1980-1990 et maturité
Les compositions gagnent en lisibilité et en dépouillement. Les sujets récurrents deviennent des constantes de l’œuvre. La présence d’étiquettes de galerie ou de cachets d’atelier apparaît sur certaines œuvres tardives. Pham Van Don décède en 2000. Les mentions d’expositions et de distinctions existent, mais l’inventaire systématique reste parcellaire et doit être vérifié œuvre par œuvre.
Style de l’artiste objectif non poétique
Sujets et cadrages
Les paysages et vues urbaines dominent, avec un cadrage frontal et une profondeur simple. Les éléments architecturaux et les silhouettes sont traités par aplats et contours nets. Le rendu documente plus qu’il ne décrit, dans une recherche de simplicité visuelle. Les scènes maritimes montrent des lignes horizontales affirmées, des îlots et des embarcations en ponctuation.
Couleur et tracé
La laque privilégie les contrastes or, rouge, noir, brun. Les encres et gouaches sur soie adoptent des gammes franches et des transitions limitées. Le tracé reste lisible, avec une économie d’effets. Le registre décoratif est mesuré, aligné sur les codes de l’École des Beaux-Arts de l’Indochine, adaptés à des sujets vietnamiens.
Signatures et marquages
On rencontre “PH V. DON” ou “PV Don”, parfois accompagné d’un sceau encre rouge. L’emplacement est souvent en bas à gauche. Sur soie, une signature à l’encre et un cachet sont fréquents. Sur laque, la signature peut être intégrée discrètement à la composition. La présence d’étiquettes de galerie ou de collection en revers est possible et renforce la traçabilité et la valeur.
Techniques matériaux périodes
Laque sur panneau
Support bois enduit, couches successives de laque polies, rehauts de feuille d’or, poudre métallique ou incrustations ponctuelles d’œuf. La technique nécessite un séchage entre couches et une finition par ponçage. L’état de surface est clé pour la valeur et l’attribution. Les formats usuels vont d’environ 35 à 70 cm côté long, avec des exceptions.
Soie encre et gouache
La soie préparée reçoit des lignes à l’encre puis des aplats de gouache. Les coloris sont francs, le problème de transparence est géré par des couches légères. La tension de la soie et le montage sur carton ou isorel sont déterminants pour la tenue. Les scènes urbaines et florales sont fréquentes.
Papier et techniques graphiques
Encres, gouaches et pochoirs complètent la production. Les pochoirs portent souvent une signature dans la planche et une date. Ils circulent en feuilles isolées ou en ensembles thématiques. La valeur de ces œuvres dépend de la complétude des suites, du tirage et de la qualité d’impression.
Périodes de production
Années 1940 expérimentations sur soie et papier. Années 1950 séries documentaires et estampes. Années 1960-1970 consolidation du répertoire iconographique. Années 1980-1990 maturité en laque et œuvres sur soie de format moyen. Les datations doivent être confrontées aux signatures et aux matériaux observés.
Analyse du marché typologies cote valeur facteurs déterminants
Typologies actives
Laques sur panneau de format moyen avec sujets identifiables et lisibles. Peintures sur soie signées avec cachet, souvent de dimensions 30 à 60 cm. Œuvres sur papier à l’encre et gouache. Pochoirs et suites graphiques. Les sujets recherchés incluent vues de Hanoi, Baie d’Along, scènes de bateaux, portes et ruelles.
Cote et valeur
La valeur d’une laque de format moyen se situe couramment entre 12 000 et 35 000 EUR selon sujet, qualité et provenance. Les laques plus petites se situent plus souvent entre 5 000 et 12 000 EUR. Les œuvres sur soie signées se positionnent entre 2 000 et 8 000 EUR, avec des variations selon l’intensité des couleurs et l’état. Les feuilles sur papier, encres et gouaches se placent entre 800 et 3 000 EUR. Les pochoirs isolés se négocient plus bas, autour de 200 à 1 200 EUR, et davantage pour des ensembles complets. Les dossiers avec étiquettes de galerie ou collections japonaises ou européennes peuvent améliorer la valeur.
Facteurs déterminants
Dimensions et équilibre de la composition. Sujets emblématiques Baie d’Along, portes historiques, paysages fluviaux. Signature lisible et présence d’un cachet d’atelier. Provenance claire, anciennes étiquettes, historique d’expositions. Cohérence du médium avec la période annoncée. État de surface pour la laque et tension de la soie pour les œuvres textiles. La circulation récente en vente participe à fixer la valeur de référence.
Analyse technique de la thématique matériaux périodes écoles caractéristiques
École des Beaux-Arts de l’Indochine
La formation EBAI apporte dessin académique, mise en page claire, et adaptation de techniques européennes aux sujets locaux. Chez Pham Van Don, cela se traduit par des compositions simples et une mise en couleur mesurée sur soie et papier, et par une laque structurée en aplats et rehauts métalliques.
Caractéristiques visuelles
Lignes structurantes, masses colorées stables, sujets frontaux. La laque associe or et rouge sur fonds sombres. Les encres colorées sur soie privilégient la lisibilité du motif. Les titres d’œuvres observés dans les catalogues confirment des thèmes récurrents, par exemple “Halong Bay”, “Sur la baie d’Along”, “Porte Quan Chong à Hanoi”, ou des pièces de séries graphiques comme “La marche” et “Fleurs sur fond bleu” pour des pochoirs ou feuilles colorées.
Matériaux et compatibilités
Les signatures et cachets sont cohérents avec les supports. Un “PV Don” écrit à l’encre sur soie, un “PH V. DON” en laque. Les cadres et montages d’époque ou d’importation japonaise peuvent se rencontrer sur les œuvres revenues d’Asie. Les dimensions standardisées confirment un travail d’atelier régulier.
Conclusion estimation gratuite
Le marché de Pham Van Don est actif sur les formats moyens en laque et sur les œuvres sur soie signées. La lisibilité du sujet, la qualité de surface et la provenance influencent directement la valeur. Pour situer précisément une pièce dans ces fourchettes, l’examen de la technique, de la signature et de l’historique est indispensable. Sollicitez une estimation gratuite et argumentée auprès de Fabien Robaldo. Un dossier d’attribution et de valeur peut être constitué, avec un positionnement clair par rapport aux résultats publiés et au contexte actuel. L’accompagnement peut être réalisé en lien avec MILLON pour les démarches d’inventaire et de documentation, dans un cadre strictement expertisal.
FAQ
Comment reconnaître une laque de Pham Van Don ?
Recherche d’une signature “PH V. DON” ou “PV Don”, parfois avec un cachet rouge. Aplats or et rouge sur fonds sombres, sujet lisible. Format souvent compris entre 35 et 70 cm côté long.
Quelle est la valeur d’une laque de format moyen ?
Selon sujet, qualité et provenance, une fourchette de 12 000 à 35 000 EUR est usuelle pour un format 50 à 70 cm. L’examen de l’état et de la signature reste décisif.
Les œuvres sur soie sont elles recherchées ?
Oui, surtout les feuilles signées avec cachet. Les estimations usuelles se situent entre 2 000 et 8 000 EUR pour 30 à 60 cm, selon la fraîcheur des couleurs et l’état.
Existe t il des séries d’estampes ou pochoirs ?
Oui. Les pochoirs d’atelier apparaissent régulièrement, parfois en ensembles. La valeur d’une feuille isolée varie souvent de 200 à 1 200 EUR, davantage pour des suites complètes.
Quelles signatures rencontre t-on ?
“PH V. DON” et “PV Don”. Sur soie, encre et cachet. Sur laque, inscription plus discrète dans la composition.
Quels sujets se vendent le mieux ?
Baie d’Along, vues de Hanoi, scènes maritimes, portes historiques, paysages fluviaux. La clarté du sujet et la composition influencent la valeur.
Faut il un certificat ?
L’appui d’un dossier expertisal et d’une provenance documentée est recommandé. Un certificat d’une galerie ou d’un spécialiste renforce la crédibilité.
Qu’est ce qui pénalise la valeur ?
État de surface altéré sur laque, déchirures ou affaissement de la soie, signatures illisibles, absence de provenance, sujets secondaires.
Comment obtenir une estimation gratuite ?
Envoyez photos recto verso, dimensions, technique, détails de signature et provenance à Fabien Robaldo. Une première réponse chiffrée et argumentée vous est fournie rapidement.