Estimation Valerius de Saedeleer 1867-1941 – cote, prix et valeur aux enchères
Artiste majeur de la première École de Laethem-Saint-Martin, Valerius de Saedeleer figure régulièrement dans les ventes en Belgique, aux Pays-Bas, en France, au Royaume-Uni et aux États-Unis. Son marché repose sur des huiles de paysage, souvent hivernales, ainsi que sur des dessins, aquarelles et estampes d’après ses compositions. Cette page présente un repère factuel pour comprendre la valeur de ses œuvres et préparer une estimation gratuite avec Fabien Robaldo. Les prix indiqués ci-dessous sont issus de résultats d’enchères documentés et exprimés en euros.
| Domaines artistiques | Prix / Valeur / Cote |
|---|---|
| Peinture | Environ 15 000 € à 175 500 € selon sujet, format, période et provenance |
| Dessin et aquarelle | Environ 500 € à 35 000 € selon technique, datation et état |
| Estampe et multiple | Environ 50 € à 800 € pour les gravures et tirages d’après l’artiste |
Biographie factuelle
Repères
Valerius de Saedeleer naît le 4 août 1867 à Alost. Il suit une formation artistique à Gand. Il s’installe ensuite à Sint-Martens-Latem à la fin des années 1890 au contact d’artistes qui formeront la première École de Laethem-Saint-Martin. Il séjourne au Pays de Galles pendant la Première Guerre mondiale avant de revenir en Flandre. Il décède le 16 septembre 1941 à Leupegem.
École de Laethem-Saint-Martin
Entre 1898 et 1914 il participe au développement d’un langage paysager synthétique et construit, distinct de l’impressionnisme dominant de la fin du 19e siècle. Le groupe réunit notamment Georges Minne, Gustave Van de Woestijne et Albert Servaes.
Années galloises et retour
De 1914 à 1921 il vit au Pays de Galles. Il y poursuit ses paysages aux tonalités sobres et produit plusieurs vues hivernales. Au retour, il s’établit en Flandre et conserve une production centrée sur de grands panoramas et des compositions d’arbres en lisière.
Style de l’artiste
Composition et construction
Saedeleer privilégie des compositions structurées, souvent panoramiques, avec des plans clairement hiérarchisés. Les lignes d’horizon sont nettes. Les masses d’arbres servent d’écran ou de rideau.
Palette et atmosphère
La palette est mesurée, avec des harmonies froides fréquentes dans les vues d’hiver. Le traitement est régulier et précis, au service d’une image dépouillée de détails superflus.
Sujets récurrents
Les thèmes dominants sont les paysages flandriens, les vues de Tiegem et de la vallée de la Lys, ainsi que des paysages hivernaux. Les vues du Pays de Galles apparaissent aussi dans le corpus des années 1915-1918.
Techniques, matériaux, périodes
Peintures
Huiles sur toile en majorité. Quelques huiles mêlées de crayon existent, surtout pour des formats plus modestes. Les grands formats des années 1907-1931 connaissent une demande soutenue.
Œuvres sur papier
Dessins, aquarelles, gouaches et techniques mixtes. Ces œuvres présentent des prix inférieurs aux huiles à format équivalent, sauf exceptions pour des pièces exposées ou publiées.
Estampes
On rencontre des gravures d’après des compositions de Saedeleer, parfois réalisées par des graveurs contemporains. Ces multiples restent accessibles et servent d’entrée de marché.
Analyse du marché – typologies, cote, valeur, facteurs déterminants
Typologies qui concentrent la demande
Les huiles de grand format représentant des paysages d’hiver, des vues de Tiegem ou des panoramas de plaine constituent le cœur du marché. Les résultats les plus élevés concernent des toiles abouties, datées de la maturité, avec provenance et bibliographie.
Niveaux de prix observés
Les peintures de petit et moyen format se situent souvent entre 15 000 € et 60 000 €, avec des pointes supérieures pour des sujets emblématiques et des toiles importantes. Des pics dépassant 100 000 € apparaissent pour les grands panoramas hivernaux. Les œuvres sur papier se positionnent globalement sous 35 000 €, avec une amplitude liée à la technique et à la période. Les estampes d’après l’artiste se négocient le plus souvent à moins de 1 000 €.
Facteurs qui influencent la valeur
Sujet et période. Les hivers et vues de Tiegem ou de la Lys sont recherchés. Les années 1907-1931 dominent les adjudications hautes. Format. Les grands formats atteignent les meilleurs prix. Provenance et expositions. Une provenance ancienne, une présence en littérature ou en exposition soutiennent la demande. Authenticité et certificats. La mention d’un avis d’expert reconnu ou d’une inclusion dans un travail raisonné rassure le marché. État et fraîcheur de présentation. Une œuvre préservée, restée longtemps en collection, attire l’attention.
Analyse technique de la thématique – matériaux, périodes, écoles, caractéristiques
Matériaux et exécution
Les huiles montrent un empâtement discret et un modelé régulier. L’usage du crayon en sous-dessin est parfois indiqué par les maisons de vente pour de petits formats. Les papiers des aquarelles sont classiques pour la période.
Périodes et écoles
La production de la première École de Laethem-Saint-Martin, dont Saedeleer est un acteur central, valorise une synthèse constructive et une vision atemporelle du paysage. La période galloise introduit des sujets britanniques tout en conservant la même logique de composition.
Caractéristiques stylistiques identifiables
Découpage clair des plans, silhouettes d’arbres en rideau, horizontales appuyées, masse bâtie réduite et lignes dépouillées. Ces traits servent d’indices objectifs pour situer une œuvre dans la carrière et apprécier sa cohérence avec le corpus.
Marché des enchères – résultats documentés
Les adjudications ci-dessous illustrent des niveaux représentatifs selon format et période. Les prix sont indiqués en euros.
- Christie’s Amsterdam, 17 juin 2014, lot 60, “A winter landscape”, huile sur toile, 85 x 95 cm. Prix réalisé 175 500 €.
- Christie’s Amsterdam, 27 novembre 2012, lot 68, “View of Tiegem in winter”, huile sur toile, 100 x 115 cm. Prix réalisé 103 000 €.
- Christie’s Amsterdam, décembre 2016, “A winter landscape”, huile sur toile, 58 x 70 cm. Prix réalisé 43 750 €.
- Christie’s Amsterdam, 17 juin 2014, “A valley in Wales”, huile mixte sur toile, 23 x 28,5 cm. Prix réalisé 17 500 €.
Ces repères confirment l’écart de prix entre grands panoramas emblématiques et formats plus modestes. Le suivi des adjudications en France et en Belgique, notamment chez MILLON, corrobore la solidité des résultats pour les sujets d’hiver et les vues de Tiegem.
Conclusion – demander une estimation gratuite
Pour connaître la valeur actuelle d’une peinture, d’un dessin ou d’une estampe de Valerius de Saedeleer, sollicitez une estimation gratuite auprès de Fabien Robaldo. Une analyse structurée du sujet, du format, de la période, de la provenance et des références publiques permettra d’aligner la pièce sur les données récentes du marché.
FAQ
Comment obtenir une estimation de Valerius de Saedeleer ?
Transmettez des photos nettes, dimensions, technique, signatures, verso et toute provenance connue. Vous recevrez une estimation gratuite avec un intervalle cohérent avec les dernières enchères.
Quel est l’écart de prix entre petite et grande huile ?
Un petit format se situe souvent entre 15 000 € et 40 000 €. Un grand panorama abouti peut dépasser 100 000 €, selon sujet et références.
Quelles périodes sont les plus recherchées ?
Les années 1907-1931 dominent. Les vues de Tiegem et les paysages d’hiver concentrent la demande.
Les vues du Pays de Galles sont-elles recherchées ?
Oui, surtout lorsqu’elles sont signées et bien datées. Elles se placent toutefois en dessous des grands hivers flandriens équivalents.
Quelle valeur pour un dessin ou une aquarelle ?
Selon technique et sujet, l’intervalle courant s’étend d’environ 500 € à 35 000 €.
Quid des estampes d’après Saedeleer ?
Il s’agit de multiples accessibles, fréquemment adjugés entre 50 € et 800 €, selon tirage et état.
Qu’est-ce qui fait monter le prix ?
Grand format, sujet hivernal iconique, provenance ancienne, mention en exposition ou littérature, état stable et rareté sur le marché.
Quelle est la signature correcte de l’artiste ?
On rencontre “de Saedeleer” ou “De Saedeleer”. Les deux usages existent dans les sources. L’essentiel est la cohérence graphologique avec la période.
Existe-t-il un record notable ?
Oui. Une huile “A winter landscape” a atteint 175 500 € à Amsterdam en 2014.
Où ses œuvres passent-elles le plus souvent en salle ?
Principalement en Belgique et aux Pays-Bas, puis en France et au Royaume-Uni. Des ventes ont lieu aussi aux États-Unis.
Une œuvre non publiée peut-elle bien se vendre ?
Oui si le sujet est fort, le format attractif et l’état satisfaisant. Une provenance claire renforce la confiance.
Quel est le délai moyen pour obtenir une estimation ?
En règle générale sous 48 heures ouvrées après réception d’un dossier complet.