La représentation de Sarah Bernhardt par Mucha : valeur, estimation et marché de l’art

Alphonse Mucha et Sarah Bernhardt : une collaboration fondatrice

Une rencontre décisive en 1894

En décembre 1894, Alphonse Mucha réalise, presque par hasard, une affiche pour la pièce “Gismonda” jouée par Sarah Bernhardt au théâtre de la Renaissance à Paris. Cette commande urgente, acceptée pendant les fêtes de Noël, marque le début d’une collaboration fructueuse entre l’artiste tchèque et la célèbre comédienne française. L’affiche “Gismonda”, au format allongé et ornée de motifs floraux et byzantins, rompt avec les conventions de l’époque. Elle séduit immédiatement Bernhardt, qui engage Mucha pour concevoir ses futures affiches, costumes et décors.

Une série d’affiches iconiques

Entre 1894 et 1900, Mucha conçoit plusieurs affiches pour Sarah Bernhardt, devenues aujourd’hui des références de l’Art Nouveau. Parmi les plus connues :

• Gismonda (1894)
• La Dame aux Camélias (1896)
• Médée (1898)
• Hamlet (1899)
• Lorenzaaccio (1896)

Ces œuvres mettent en valeur la silhouette élancée de l’actrice, souvent auréolée d’éléments décoratifs.
Elles sont réalisées en lithographie, un procédé courant à l’époque pour la production d’affiches.

Caractéristiques techniques et stylistiques

Des lithographies typiques de l’Art Nouveau

Les affiches de Mucha sont généralement produites en lithographie couleur sur papier vélin. Le format est souvent vertical, atteignant parfois plus de 2 mètres de hauteur. Le style est immédiatement reconnaissable : lignes sinueuses, motifs floraux, halos dorés, lettrages décoratifs. Sarah Bernhardt y est représentée comme une figure quasi mystique, sublimée par un décor riche et symbolique.

Signatures et éditions

Certaines affiches sont signées dans la planche, d’autres portent la marque de l’imprimeur Champenois. Il existe également des éditions postérieures, parfois réduites ou rééditées au XXe siècle. L’authenticité, l’état de conservation et la rareté influencent fortement la valeur d’une affiche.

Estimation, valeur et cote des affiches de Sarah Bernhardt par Mucha

Une cote soutenue sur le marché de l’art

Les œuvres de Mucha représentant Sarah Bernhardt bénéficient d’une demande constante chez les collectionneurs d’Art Nouveau. Les prix varient selon le tirage, l’état, la rareté et la provenance. Voici quelques résultats de ventes récentes :

• “Gismonda” (1894) – Christie’s, New York, 20 mars 2023, lot 54 : adjugée 52 920 €
• “Médée” (1898) – Sotheby’s, Paris, 15 juin 2021, lot 32 : vendue 38 000 €
• “La Dame aux Camélias” (1896) – Artcurial, Paris, 2 novembre 2022, lot 18 : 24 700 €

Les rééditions ou impressions tardives se négocient entre 1 000 et 5 000 €, selon leur qualité et leur ancienneté.

Facteurs influençant l’estimation

Plusieurs critères sont pris en compte lors de l’expertise d’une affiche de Mucha :

• L’état de conservation : déchirures, restaurations, pliures affectent la valeur.
• L’édition : un tirage original de 1894 aura plus de valeur qu’une réédition postérieure.
• La provenance : un historique prestigieux peut renforcer la cote.
• La rareté : certaines affiches sont plus rares sur le marché, comme “Médée”.

Comment vendre une affiche de Sarah Bernhardt par Mucha ?

Faire appel à un expert en art graphique

Avant toute mise en vente, il est essentiel de faire appel à un expert pour authentifier et estimer l’œuvre. Le bureau Fabien Robaldo propose une expertise gratuite et confidentielle des affiches d’Alphonse Mucha.

Conclusion

Les représentations de Sarah Bernhardt par Alphonse Mucha sont bien plus que de simples affiches : elles incarnent l’essence même de l’Art Nouveau. Très recherchées, elles atteignent des prix significatifs sur le marché de l’art. Si vous possédez une œuvre de ce type, une estimation professionnelle est indispensable pour en connaître la valeur exacte. Le bureau Fabien Robaldo vous accompagne dans l’expertise, l’estimation et la vente de vos affiches de Mucha. N’hésitez pas à nous contacter pour une évaluation gratuite et sans engagement.

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