Expertise Louis Majorelle (1859-1926)
Vous possédez une oeuvre de Louis Majorelle et vous souhaitez la faire estimer?
Nous réalisons pour vous une expertise gratuite tout en vous proposant une vente aux enchères.
Figure majeure de l’Art Nouveau de l’École de Nancy, Louis Majorelle se démarque par sa production de mobiliers aux allures naturalistes et symbolistes.
Issu d’une famille d’artistes, il est initié dès le plus jeune âge à l’ébénisterie par son père fabricant et concepteur de meubles.
Afin de parfaire sa formation, il suit des cours à l’École des Beaux-Arts de Nancy, puis de Paris en 1887.
Deux ans plus tard, il reprend l’entreprise familiale de fabrique de faïence et de mobiliers fondée en 1858 par son père Auguste Majorelle.
La ligne artistique de Louis Majorelle
Louis Majorelle donne un souffle nouveau à l’entreprise en proposant une ligne artistique neuve.
Il abandonne les décors vernis ou peint du mobilier en rocaille et japonisant pour des motifs d’entrelacs inspirés tout droit de la nature. Ainsi, tiges, nénuphars, chardons, libellules viennent embellir ses productions.
Louis Majorelle s’inscrit ainsi, à l’instar d’autres artistes tels que Raoul Larche ou Émile Gallé, dans une dynamique nouvelle afin de créer un langage artistique nouveau qu’inaugure le style Art Nouveau.
Ses créations se caractérisent ainsi par une très grande fluidité dans un univers unique et audacieux. La travail
Néanmoins, à partir des années 1900, ce dernier s’adoucit proposant suite à l’exposition universelle un mobilier plus dépouillé.
Fort de son succès, il lance dans la foulée une production de meubles à deux niveaux concernant d’une part le mobilier de luxe et le mobilier bon marché de série à partir des années 1905.
Majorelle travaille également le métal dans ses ateliers pour la réalisation d’ornement en bronze pour son mobilier et également pour ses luminaires qu’il réalise en collaboration avec la manufacture Daum frère.
Il étend ainsi son domaine de production en 1910 en ouvrant des boutiques à Nancy, Paris, Lyon et Lille. Malheureusement, suite à de nombreux incidents, l’entreprise ferme en 1931.
Aujourd’hui, la rareté des pièces restantes sont très prisées par les collectionneurs sur le marché des ventes aux enchères.