Expertise Sophie Ristelhueber (1949)

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Artiste contemporaine pluri-disciplinaire, Sophie Ristelhueber est une peintre et plasticienne dont l’oeuvre se caractérise par une approche effective de la réalité.

Son travail est complété par des  des installations, des vidéos, des pièces sonores et des livres d’artistes. 

Photographe émérite, cette artiste originaire du milieu littéraire a effectué ses études au sein de l’université de la Sorbonne avant d’intégrer l’École pratique des hautes études.

Spécialiste du nouveau roman, elle travaille notamment pour la revue Zoom avant de se consacrer à la photographie en tant que reportrice.

Sophie Ristelhueber l'artiste

La photographie de Sophie Ristelhueber se caractérise par une véritable réflexion sur les territoires et sur l’histoire.

Photographe des stigmates de guerre, elle rend compte d’un état des lieux dévastés par la guerre, par les bouleversements culturels et naturels.

Il s’agit ici, sans aucune émotion tangible de rendre compte de la réalité d’un monde chahuté et établit des mémoires des faits de l’histoire.  

Toutes ses images sont extrêmement riches de détails, la ruine disparait, le temps fait son oeuvre.

En 1982, alors qu’elle est sur le départ de son travail à Beyrouth, elle travaille sur l’hôpital qui donnera lieu à un documentaire non publié.

Elle choisissait d’être reporter comme une raisons sociale après avoir pris conscience des difficultés du genre.

C’est un genre fissile, hybride, qui prête à toutes les confusions.

Elle se passe commande à elle-même, travaille sur des sujets qui lui importent en étant son propre patron, son propre directeur artistique. 

Durant la Guerre au Liban, elle part photographier Beyrouth et publie à cette suite un livre “Beyrouth Photographies”.

Se détachant des autres par l’absence de violences sur ces images, c’est avant tout un travail photographique d’archéologue et de topographe qui se détache des faits d’actualité.

Dans les années 2000, elle se rendra également en Irac.

En france, la photographe est choisi afin de faire partie de la DATAR, première commande photographique de l’État.

L’objectif est de rendre compte de la beauté des paysages français et de rendre justice au monde agricole.

Son travail se caractérise par « la trace » qui est au coeur de l’esthétique de production accentuée par la dominante noir et blanc de son travail.

Elle capture l’instant à l’aide d’un appareil grand format.

Elle s’approche des ruines avec un souci de description qui décontexctualise l’image pour aller dans la chair de l’architecture.

Cette architecture mise à mal dit tout des violences.

Le constat prend valeur d’allégorie.

Pas besoin de texte ou de légende pour en dire plus : c’est un nouveau point de vue mortifère.

De véritables écorchés qui laissent apparaissent l’intérieur de ses entrailles, des escaliers qui ne mènent nulle part, des tiges de métal qui sont des pièges.

Son travail a fait l’objet de nombreuses expositions notamment au MoMA à New-York mais également au centre Pompidou à Paris, à la Tate Modern de Londres ou encore aux biennales de Johannesburg.

Aujourd’hui, son travail est représenté par la Galerie Jérôme Poggi (Paris) et la Galerie Catherine Putman (Paris).

Artiste inscrite intrinsèquement dans l’histoire de la photographie, son oeuvre se caractérise par son aspect scientifique et méthodique.

Par une oeuvre particulièrement appréciée par le public.

Elle est aujourd’hui considérée comme une des photographes majeurs  du XXe siècle ce qui permet de la compter parmi les artistes les plus recherchés par les collectionneurs et dont l’engouement ne cesse de croître.