La peinture chinoise

Vous possédez une peinture chinoise ? Vous souhaitez la faire expertiser et en connaître la valeur ?

Nous réalisons pour vous et avec l’aide de notre réseau d’experts en art d’Asie une expertise gratuite en vous proposant une vente aux enchères.

La peinture chinoise à des racines lointaines.

Si elle orne dès le néolithique les poteries, elle habille plus tard les murs des palais, des temples et des tombes puis s’épanouit rapidement sur son support majeur que sont les rouleaux de papier ou de soie.

Elle se déploie également sur divers autres supports tels que le bambou, le bois, les laques ou encore l’ivoire.

La peinture traditionnelle chinoise appelée Guo Hua se place dans le sillage de la technique de la calligraphie.

Elle consiste à peindre avec un pinceau trempé dans l’encre noire ou colorée sur un papier de riz ou sur soie. 

Lorsque l’œuvre est terminée, elle est placée sur rouleau. 

Les artistes chinois privilégient la peinture sur rouleau car en plus de garantir une bonne conservation de l’œuvre, elle permet aussi aux lettrées de l’étudier aisément.

Expertise en ligne gratuite
Nous réalisons pour vous et avec l’aide de notre réseau d’experts en art d’Asie une expertise gratuite en vous proposant une vente aux enchères.

La peinture chinoise au fils des dynasties

Les sujets de la peinture chinoise, toujours fort de sens, sont très variés et évoluent au fils des dynasties. 

Si des Han (202- 220 av.J.-C.) au Tang (618-906 ap.J.-C.) sont essentiellement peints des portraits d’empereurs, de hauts dignitaires, des portraits équestres ou encore des moments de la vie de la cour impériale, la peinture de paysage commence à fleurir à partir du Xe siècle. 

Connue sous le nom de shan shui “montagnes et eaux”, ces peintures moins tournées vers les détails, se concentrent davantage sur les émotions véhiculées.

Le confucianisme qui imprègne la société chinoise depuis le VIe siècle av.J.-C. infuse largement la peinture chinoise. 

Les peintures de paysages se parent, au-delà de leur simple description de la nature, d’une essence spirituelle. 

Ces paysages empreints de lyrisme, de poésie, de mysticisme et de majesté plongent le spectateur dans une contemplation et une méditation qui élèvent l’esprit vers des questions existentielles. Ainsi le paysage qui est dans son apparence typiquement chinois devient une peinture universelle.

Sous les Song (960-1279) la représentation du paysage évolue. La tendance se tourne vers une touche plus floue et brumeuse renforçant d’autant plus l’aspect mystique de la nature. 

Deux grands noms ont marqué la peinture de paysage sous la dynastie Song : Tong Yuen et Ju Zan aussi appelé Kiu Jan.

Sous les Yuan (1279-1368), la peinture chinoise connaît de nombreux changements. 

L’arrivée au pouvoir d’empereurs mongols et le recul des lettrés chinois dans les provinces modifient en profondeur le visage de la peinture académique connue sous les Song. 

De nouveaux sujets apparaissent et le style archaïque est remis au goût du jour. Ainsi, les peintures Yuan voient fleurir sur les toiles lotus, pruniers, orchidées, chrysanthèmes et bambous. 

Une innovation majeure intervient avec l’introduction de textes de poésie et de calligraphie dans les compositions picturales des peintres.

 

L'évolution de la peinture chinoise sous les dynasties Ming & Qing

Par la suite, sous les Ming (1368-1644), bien que la peinture Song et Yuan restent appréciées, des nouveautés apparaissent.

L’empereur, qui souhaite réaffirmer le prestige et la puissance des Song balayés par les Yuan venu de l’Empire Mongol, s’entoure des meilleurs artistes de cour et renoue avec l’académisme d’autrefois. Parallèlement, plusieurs écoles de peinture apparaissent.

Les paysages composés de fleurs et d’oiseaux restent les sujets les plus représentés malgré une persistance des portraits et scènes de genre louant la cour impériale.

L’usage de la couleur s’intensifie et de nouvelles teintes font leur entrée sur la palette des peintres de cour. 

Par ailleurs, la fusion entre texte et peinture atteint son apogée avec une multiplication des artistes travaillant sur la peinture littéraire.

Deux noms majeurs de la peinture sous les Ming sont à retenir : Dong Qichang (1555-1636) et Shen Zhou (1427-1509). 

La dynastie suivante, les Qing apportent eux aussi leur lot d’innovations tout en s’inscrivant dans la continuité picturale des dynasties précédentes. 

La peinture de cour et une peinture colorée et les collections impériales qui se multiplient poussent les élites à faire de même. 

Ainsi, le mécénat s’intensifie. Le commerce vers l’Europe ainsi que le colonialisme viennent accentuer encore plus ce goût pour la collection de peintures chinoises.

Si les paysages restent les sujets de prédilection des artistes de cour, d’autres sujets apparaissent face à la nouvelle demande venue d’Occident. 

Les sujets les plus couramment peints entre le XVIIIe et le XIXe pour les élites européennes sont des scènes de genre.

D’autres sujets voient le jour. La représentation de scènes de la vie quotidienne devient un  thème particulièrement apprécié.

 

La peinture chinoise à partir du XXe siècle

À l’aube du XXe siècle, les échanges économiques, commerciaux et culturels entre Chine et Occident vont totalement imprégner l’art chinois. L’apparition de nouvelles classes sociales face aux mutations politiques et sociales marque la fin de l’apanage de l’art par les lettrés. 

De nombreuses transformations artistiques interviennent et sont le résultat d’un désir de modernité et de nouveauté. 

L’accroissement du marché de l’art à l’échelle mondiale et la naissance d’académies et d’écoles bouleverse autant d’un point vu esthétique que technique la production artistique mais aussi le statut de l’artiste. 

La quête identitaire chinoise couplée à ce désir de modernité pousse les artistes à faire un art nouveau, à la lumière de l’art des pays industrialisés. C’est ainsi que naît la peinture chinoise moderne. 

Marchant sur les pas des avant-gardes européennes, les peintres chinois combinent modernité picturale et traditions chinoises. 

Leurs sources d’inspiration se renouvellent et les artistes peignent à la lumière des techniques occidentales.

Des figures telles que Chu Teh-Chun (1920-2014), Lalan (1921-1995), Li Keran (1907-1989) ou encore Wang Lin Fengmian (1900-1991) ont marqué l’art moderne chinois.

Les artistes peintres chinois

Les grands artistes qui ont influencé la peinture chinoise :

Xie Jinglan (1921-1995)

Li Keran (1907-1989)

Pan Yuliang (1894-1977)
Wu Guanzhong (1919-2010)
Yun Gee (1906-1963)
Zao Wou-Ki (1921-2013)
Lin Fengmian (1900-1991)
Sanyu (1901-1966)

Nos partenaires